salle de soins des hommes

Brunehaut s etait rapprochée de Drenth, et voulait egalement observer la plaie par elle même.

S'approchant elle vit que le cataplasme qu elle lui avait fait avait protégé la plaie d une quelconque infection, pas de sang, la croute qui s etait formée, demontrait un debut de cicatrisation, la suture ne serait donc pas utile.

S'adressant dans un pemier temps à Loanne.

"pour aujourd hui appliquez lui de nouveau le cataplasme, la plaie est recente, je ne voudrais pas qu elle s infecte, mais en fine couche, et refaite lui un bandage leger...il faut penser aussi à lui faire sa toilette...."

puis s'adressant à Drenth en lui souriant

"merci Drenth, mais vous d abord, comment vous sentez vous, votre infirmière particulière prends bien soins de vous?, surout si il vous manque quoique ce soir, dites le moi...je me demandais, pour votre toilette, peut être que votre pudeur....enfin, voulez vous que je demande à Tiberre de s'en occuper?"

elle etait infirmière et la vue d un homme nu ne la dérangeait pas mais elle ne voulait pas que le soldat en fusse gêné...

Merci Drenth, mais vous d'abord, comment vous sentez vous, votre infirmière particulière prends bien soins de vous? Surtout si il vous manque quoique ce soit, dites le moi... je me demandais, pour votre toilette, peut être que votre pudeur... enfin, voulez vous que je demande à Tiberre de s'en occuper?

Je n'ai pas à me plaindre des soins qui me sont apportés et je ne manque de rien. Quand à mon état de santé je vais mieux que quand je suis arrivé enfin celà va sans dire. Pour ce qui est de ma toilette... je ne... enfin je... Je ne doutes pas de votre professionalisme Brunehaut ni de celui de quiconque en cet hospital... mais... faites comme vous voulez... Je m'adapterais. Tiberre doit être sacrément occupé étant donné qu'il est le seul a assurer les obligations concernant l'ensemble des membres masculins de l'ost, je ne veus pas être un fardeau plus que nécessaire.

J'espères seulement ne pas avoir de réactions incontrolables qui pourraient être jugées déplacées finit il pour lui même.

Loanne, voulant montrer de quoi elle est capable, alla chercher dans une bassine, de l'eau chaude...accompagné de savon au fruits...puis un linge qu'elle laissa dans l'eau...

Elle revint dansla salle et posa sa préparation sur la table.

Soldat, croyez-vous prêt a vous mette assis sur votre lit ?? je vais vous aider.

Le soldat accpeta, voulant toujours montrer son courage et et pris les mains et tira doucement,...elle asseya de le faire sourire.

Eh ben !!! Vous êtes loud ! Ca doit être vos muscles !!

Elle toucha ses biceps et dit avec sérieux

Bel homme bel homme !!

L'écoutant, il n'eu pas sentit la douleur...

Vous voyez, un peu d'innatention à la plaie ! et vous n'avez meme plus mal ^^

elle sourit et rapprocha la bassine, trempa le linge, mis du savon jusqu'à formation de la mousse.

Elle demanda au Soldat par où commencé.
Mais avant, elle lui expliqua comment elle allais faire :

Je vais vous toiletter les bras, visage, jambes, pied, dos....tous sauf vos parties..

Arrivant là, je vous laisserai faire en sortant 5minutes dehors en compagnie de Brunehaut.

Cela vous convient .???

:Bougie:

Drenth sourit quand Loanne fit allusion à sa musculature. Lui même ne se trouvait pas imposant, celà était peut être du à un manque de confiance en soi, ou encore au fait qu'il connaissait des personnes de loin plus puissament baties qu'il ne l'était lui même, de même pour son apprence physique globale. Sans doute Loanne essayait elle de le mettre en confiance ou de le faire penser à autre chose qu'à la douleur qui le lançait à chaque mouvement effectué. Elle réussi en les deux quand bien même telle ne fut peut être pas son intention première.

Je vais vous toiletter les bras, visage, jambes, pied, dos....tous sauf vos parties...
Arrivée là, je vous laisserai faire en sortant 5minutes dehors en compagnie de Brunehaut.
Cela vous convient?

Loanne semblait craindre que Drenth n'éxige plus ou peut être qu'il ne se ravise et ne demande à ce que ce soit Tiberre qui s'occupe de sa toilette. Tel n'était pas le projet de Drenth. Bien que sa réticence à se faire nettoyer augmentait à mesure que le délais de rétractation s'amenuisait il ne revint pas sur ses propos. Il faut dire que Drenth était loin d'apprécier l'eau, même chaude comme celà semblait être le cas.

Ne vous inquiétez pas. Je ne suis pas totalement impotent vous savez. Et je ne saurais exiger plus de votre part qu'en cas d'extrême nécessité. Je suis droitier et je peus bouger mon bras droit sans trop de mal... pour résumer celà me convient.

Brunehaut assistant à la toilette du blessé, vint lui soutenir le dos, afin qu il ne fasse pas trop d effort, au risque de réouvrie sa plaie.

Puis s'adressant à Loanne .

"nettoyez lui le dos pour commencer, ainsi il pourra de nouveau s'allonger, pour ce qui est du reste de sa toilette, je pense que même si Drenth peut se servir de sa main droite, il lui sera peinible de le faire lui même, si celà vous gêne Loanne je pourrais lui faire....Concernant Tiberre, Drenth, si j ai besoin de lui il viendra...et ne surestimez pas trop de vos forces...."

Dès que Loanne fut sortie, Brunehaut restée seule avec Drenth, entreprit de terminer sa toilette, elle était professionnelle, et rien dans ses gestes ne pouvait laisser paraitre autre chose.
Drenth était un patient, et elle le traitait en tant que tel, bien qu un jour entre eux il aurait pu y avoir autre chose...mais aujourd hui c est l'infirmière qui s'occupait de lui et non la femme...
Une fois terminé, elle le recouvrit du drap, entendant derrière la porte la voix du Capitaine.

"voilà Drenth, j ai terminé, je vous laisser maintenant, je crois que vous avez de la visite..."

elle s'avança et ouvrit la porte afin de laisser entrer la capitaine.

"bonjour Capitaine, vous pouvez entrer, les soins sont terminés, ne reste plus qu'à Loanne de lui refaire son pansement, je retourne à mon bureau si vous avez besoin de moi."

Rien de facheu n'était arrivé, Drenth eut préféré se débrouiller seul. D'ailleur il comprenait qu'il faille nettoyer le pourtour de la plaie, ce n'était pas la première blessure qu'il se faisait soigner par un médecin, mais Drenth ne ressentait pas le besoin de se laver intégralement. Il se serait bien contenté du régime d'un bain par mois auquel il s'astreignait déja à grand peine. Qui plus est bain mensuel qu'il avait déja pris, enfin bon ce qui était fait était fait.

Brune, avant que vous ne partiez...

Intervenu trop tard Drenth se dit qu'il demanderait à la personne venue le visiter de lui rendre ce service, en l'occurence... Ombeline...

Bonjour capitaine. Pour répondre à votre question je ne me sens pas capable de reprendre l'entraînement pour le moment.

Drenth avait prononcé cet euphémisme sur le ton de la plaisanterie mais sans sourire. Celà ne faisait pourtant pas longtemps qu'il était alité mais déja il se prenait à réver à un coin de ciel au dessus de sa tête, au soufle du vent sur son visage...

Excusez moi capitaine, vous arrivez à trouver un peu de temps pour me rendre visite malgrés vos devoir et je me mets à révasser...

Des nouvelles à ses proches? Mis à part ses collègues et supérieurs du fort de Péronne Drenth n'avait que peu d'ami. Bien sûr il y avait ceux de Miraumont mais les prévenir serait comme adresser directement une lettre à sa soeur qu'il avait précédement décidé de ne pas inquiéter.

Oui je veus bien capitaine, un seul parchemin ferait l'affaire.

Drenth ne savait trop quel sujet aborder mais aprés un court silence qui lui parut durer une éternité Drenth relança la conversation sur un sujet bateau.

Comment va le comté? Je veus dire je sais que la précédente comtesse a été réélue à son précédent poste et qu'il en va de même pour vous mais là se limite mes informations.

Le visage souriant, elle répondit à ses questions.

Oui, effectivement, notre Grandeur, Dame Niria a été réélue. Quand à moi, et bien oui après du recul, j'en ai eu besoin... j'ai finalement redemandé la même charge. Nous avons par contre, perdu mon ami Mandray, notre Connétable, c'est Dame Gnia qui a pris la fonction. Elle était bailli auparavant, mais je crois bien que je vais apprécier de travailler à ses côtés, c 'est sûr cela sera différent, mais, je pense que le duo sera agréable. J'aimai bien travailler au côté de Man en tant que conseiller.

Sinon, des nouvelles et anciennes têtes sont la aussi. Messire Kronenbourg est revenu en artois, c'est le nouveau Prévôt, sa femme la Bailli; Sire Navigius notre Chambellan, Messire Isouel, notre Procureur. Voila, les autres ont tous gardé le même poste... Ah si, Albanus a changé de charge. Vous vous rappellez d'Albanus ? Je pense que oui, ba, il est Conseillers en bourgmestres...

Ah et sinon et bien j'ai eu

Drenth nota mentalement les noms des personnes et les charges qu'elles avaient obtenues. Il avait croisé certaine d'entres elles auparavant, avaient entendu parler des autres.

Ah et sinon et bien j'ai eu...

Ce début de phrase laissé en suspens intriguait Drenth. Vu qu'Ombeline avait amené celà sur le tapis sans transition celà était certainement lié au comté. De quoi pouvait il bien s'agir? Une augmentation de sa solde de capitaine? Il est peu probable qu'elle en parle à Drenth. Une nouvelle décoration pour ses bons et loyaux services envers le comté? Aucune nouvelle médaille n'ornait son corsage...

...vous avez eu?

Elle appela une infirmière...

Drenth...je suis désolé....je change de ville....je ne suis plus avec Pegas..
Je m'escuse de vous laisser comme ca...

Omby...mettai Tene au poste de la futur maternité0....
Zdieu....bertin...

Drenth se sentait désolé pour la jeune infirmière qu'aurait il pu dire ou faire pour lui remonter le moral. Dans le même temps bien qu'il ne sache pas qui était Pegas pour ne pas l'avoir rencontré il ne pouvait penser à lui que comme un être vil et lâche. Laisser ainsi une jeune femme dans la détresse...

Vous ne me devez pas d'excuses Loanne, vous ne me devez rien, en fait c'est moi qui vous suis redevable pour les soins que vous m'avez apporté. La chance semble ne pas vous sourire, j'espère qu'il en ira autrement à l'avenir.

Le Capitaine se retourna vers Loanne qui venait de surgir.... elle la regarda les yeux écarquillés.

Infirmière Loanne, cela ne vous empêche pas de poursuivre vos activités ici. Au contraire, c'est même plutôt bien , nous aurons bientôt un voir deux infirmiers par Fort. Je vous souhaite une bonne intégration dans votre nouveau Fort.

La jeune femme était au courant des raisons du déménagement de sa soldate dès le début des péripéties.... elle était toujours d'une oreille attentive... et ne blâmait aucun des deux, qu'elle appréciait tout autant.... la vie était souvent bien complexe et prenant point toujours des routes calmes et sans embûches....
Elle reporta son attention sur Drenth, tentant de se rappeler sa dernière question... ah oui.... ce qu'elle avait eu....
Elle resta un instant songeuse en repensant à cet événement...

Ombeline sentit soudain le regard du soldat sur elle, et trésaillit légèrement depuis combien de temps, était-elle dans ses songeries... elle toussote et reprit sous un ton quelque peu badin, comme si elle parlait de tout et de rien...

oui, j'ai heu, eu donc, un petit lopin de terre. Cela s'appelle le Domaine d'Ytres, non loin de Bertincourt.

Oui, j'ai heu, eu donc, un petit lopin de terre.

Parlait elle d'une ferme héritée ou ce genre de chose?

Celà s'appelle le Domaine d'Ytres...

Un nom qui en valait un autre aux yeux de Drenth... mais une petite minute se pouvait il que...

..., non loin de Bertincourt.

Le doute n'était plus permis.

Vous voulez dire le fief seigneurial d'Ytres? Vous voilà devenue une noble dame? Ou plutôt devrais je dire que votre noblesse est enfin reconnue et signifiée par un titre.

Rougissant de la témérité de ses propos qui remettaient en cause le jugement porté sur elle par les personnes précédement au pouvoir Drenth n'en sourit pas moins quand Ombeline lui fit signe qu'il n'était pas dans l'erreur concernant Ytres.

Et bien recevez toutes mes félicitations capitaine. Ou peut être dois je vous appeller dame d'Ytres ou nobe dame à présent?

Il n'y avait dans les propos et le ton de Drenth aucune moquerie, il s'enquerrait simplement des préférences, ou plutôt non il demandait à son supérieur hiérarchique si ses obligations militaires l'obligeait à déroger à l'étiquette.

La jeune femme se sentit tout à coup gênée... elle n'y pouvait rien, elle tâchait d'y remédier mais ce n'était pas encore cela... Elle lui fit donc un petit geste pour lui singifier qu'il n'était point dans l'erreur, elle avait bien eu un fief. Les joues de son interlocuteur semblaient rougir... quand il rajoua...

Et bien recevez toutes mes félicitations capitaine. Ou peut être dois je vous appeller dame d'Ytres ou noble dame à présent?

Eu, oula, je suis pas encore férue là-dessus, j'ai un dossier à bouquiner à ce sujet... mais eu enfin, pour l'instant, ne changeons donc rien. Si cela ne vous gêne point, moi ça ne me gênera pas.
Eu et merci de votre compliment.
Enfin, voila, bon je vais peut être vous laisser, j'aimerai point voir surgir la Soigneuse Brune, il ne faut pas que je vous fatigue m'a-t-elle dit, vous devez vous reposer.

Bien capitaine. Comme il vous plaira.

Drenth répondait avec cette seule phrase à tout ce qu'avait dit Ombeline. Il est vrai qu'il se sentait fatigué. Quelque chose en lui le poussait à faire preuve d'obséquiosité, enfin, plus encore que ça n'avait pu être le cas. Drenth se sentait insignifiant quand il était en sa présence et pourtant il eut aimé y briller. Le fait est qu'il aimait bien la capitaine mais ne pouvait mettre un nom sur les sentiments qu'il lui portait. Elle était tour à tour comme la grande soeur qu'il n'avait jamais eu, puis une femme désirable. Ombeline était indéniablement quelqu'un sur qui l'on pouvait compter, quelqu'un que Drenth considérait comme profondément bon, c'était une admirable capitaine pour autant qu'il put en juger et une femme d'une grande beauté. Drenth ne savait trop quel nom donner aux sentiments qu'il lui portait mais une chose était sûre, quiconque voudrais nuire à la capitaine le trouverait sur sa route. Somme toute rien n'avait changé depuis une prise de bec qu'il avait eu à ce sujet dans l'une des auberges de Péronne.