salle de soins des femmes

J'y cours !

Damhnait sortit de la salle de soins, courrut à l'herboresterie chercher des infusions, des cataplasmes, de la pommade et des compresses. Une fois qu'elle eu tout ce qu'elle voulait elle rejoint en hâte la salle des soins et déposa le tout sur la table près du blessé.

Voilà ! J'espère ne pas avoir mis trop de temps ! Il y aura encore Jehanne à s'occuper. Elle a une flèche dans le postérieur.

Benjaminp pris le cataplasme et l'applique sur la plaie ensuite il plaça une compresse dessus et dit.

Bien laisser là s'éveiller ici on transportera le patient dans salle des chambres après. Pour Jehanne demander aux brancardiers de l'amener en salle d'opération.

Citation :

https://conseil-artois.1fr1.net/t15003p15-chambre#599142

Benjaminp prenait à coeur cette intervention. Il y mettait énormément de bonne volonté et son travail se révélait fort bon. Nul doute qu'il deviendrait un grand médecin.

Ses décisions étaient rapides et efficaces. Liptis appréciait.

Damhnait, partit à l'herboristerie à la demande du soigneur, revint avec ce qui avait été demandé.

C'est alors qu'elle leur appris que Jehanne était aussi blessée.

Il y aura encore Jehanne à s'occuper. Elle a une flèche dans le postérieur.

Où est-elle ?

L'aide-soignante le lui expliqua. Bon, mon ami tu as fait du bon travail. Tu vas pouvoir souffler. Je m'occupe de Jehanne. Nous ferons un rapport générale d'intervention une fois tout cela terminé.

Liptis regarda une fois de plus la blessée qui se remettrait sans trop de soucis. Par contre, il faudrait une longue période de repos, une alimentation saine et éviter les gros efforts.

Posant sa main sur l'épaule du soigneur, il lui fit un grand sourire puis partit à grande enjambée rejoindre Jehanne et... sa flèche. Il était vraiment curieux de voir ça...

[suppression pour cohérence...]

Elle s'habituait peu à peu aux roulis du bateau, essayant de rester camper sur ses jambes, les bras un peu écarter pour garder l'équilibre. Concentrée elle ne releva les yeux du plancher que lorsqu'une drôle d'odeur lui parvint. Le genre de senteur qui ferait s'endormir une vache^^. Grimaçant elle sentit son corps l'abandonner, il ne répondait plus du tout...déjà que juste avant c'était pas ça non plus, mais alors la, même la sensation de roulis n'existait plus. Tout autour d'elle n'était que vide.

"Ahhhh..."

Son cri résonna dans sa tête, mais rien ne sortit. C'est à ce moment là qu'elle prit peur. Aristote serait il en train de la rappeler au ciel? Non il ne pouvait pas! Pas encore! Elle avait encore plein de choses à vivre.

"Aristote laisse moi en bas, promis je ferais des efforts supplémentaires pour aller à la messe. Et je me ferais baptiser aussi, c'était un projet... "

Bon d'accord un projet qui lui passait en tête par moment et qui repartait, mais si elle s'en sortait, elle se ferait baptiser.
Après quelques temps où elle continuait de se défendre pour retrouver la vie qui était sienne, le vide commença à se déchirer, laissant arriver jusqu'à ses oreilles des petits bruits de pas, et des tintements métalliques. Les sensations lui revinrent aussi : elle bougea ses doigts, sa tête, et allait faire de même avec ses pieds.

Ahhhhh

Une douleur dans la cuisse lui tira un petit cri a peine audible mais très aigu. Aristote avait du vouloir la punir quand même, lui laissant l'occasion de se rattraper. Elle en était maintenant sure, dès qu'elle pourrait bouger, ce qui ne semblait pas être le cas maintenant, elle irait lire le livre des Vertus et faire sa pastorale.

Entre deux pensées, elle ouvrit les yeux, tout doucement, et les referma bien vite à cause de la lumière qui régnait autour d'elle. Après plusieurs tentatives, elle réussit à les ouvrir totalement et observa le lieu où elle se trouvait. Le mobilier était modeste et peu nombreux, et une odeur se dégageait d'une sorte de récipient posé non loin d'elle.
Maintenant qu'elle était sortie de sa torpeur elle pouvait à nouveau réfléchir normalement et ca ne mit pas longtemps à faire "tilt". Tout lui revint en tête..les pommes, l'attaque, son arrivée à l'hospital, Liptis...

Liptis?

Elle du tousser un peu pour retrouver sa voix normale et faire une nouvelle tentative.

Liptis?

Liptis revint voir sa patiente. Il ouvrit doucement la porte afin de ne pas la réveiller en sursaut mais il resta stupéfait sur le pas de la porte.

Sa blessée avait disparu. Inconsciemment, il tourna la tête à droite, puis à gauche cherchant où elle pouvait être passée.

Allons bon ! Où elle est ? marmonna Liptis.

Il s'approcha de la table comme s'il pouvait y trouver des indices, mais non rien. Maigh avait simplement disparu. Personne dans le bureau, le médecin se décida de faire le tour de l'établissement afin de retrouver Maigh. Si elle était partie, elle allait entendre parler du pays. Comment, avec une telle blessure pouvait-on partir et reprendre une activité normale.

Liptis fit un petit sourire à Maigh puis s'approcha d'elle pour lui murmurer...

Moi aussi, je sais faire des plaisanteries.

puis, d'un ton normal,

Maigh, tu peux aller à la cérémonie des pommes mais soit prudente et appuie toi sur ta canne quelques temps. Et revient dans quelques jours pour faire vérifier ta blessure.

Sur ce, il lui donna une jolie canne et s'effaça pour que son amie puisse partir.

Bonne cérémonie Maigh. Amuse toi bien.

Tandis que la soldate sortait, Liptis rangea les diverses affaires qui trainait et alla vers d'autres blessés et malades.

Moi aussi, je sais faire des plaisanteries.

Arf, elle aurait du se douter que ca ne marcherait pas avec lui....c'est pas au vieux singe qu'on apprend a faire des grimaces. Non pas que Liptis soit vieux...bon un peu d'accord, par rapport a Maigh...ni qu'il ressemble à un singe...mais....bref...c'est une expression n'allez rien y voir de plus^^.

A cette réflexion elle rougit quelques peu. Liptis était vraiment un maitre dans l'art de la farce, et elle avait encore beaucoup a apprendre de lui.

Elle retrouva son sourire et sa couleur naturelle quand il lui annonça qu'elle pouvait partir assister à la cérémonie. Bon elle devrait se coltiner une canne...mais ca valait le coup. Elle attrapa la canne qu'il lui tendait et le remercia.

Merci beaucoup messire le Médecin chef. Et je promet de faire attention.

Elle lui fit une grosse bise et partit. Dans le couloir, elle fit demi-tour et passa la tête par l'ouverture de la porte.

Et pour l'hopsital, je serais prête à revenir dès la cérémonie terminée. Enfin si tu accepte une valide partielle parmi ton personnel.

Elle lui adressa un grand sourire et repartit joyeuse, boitillant et s'appuyant sur sa nouvelle amie.

Une femme étais arrivée en salle d'attente la robe en sang, il la fit déplacé ici à son arivée il demanda Que vous est il arrivée?

Vu l'urgence, la rouquine fit bref:

Lors de la défense de Péronne, mi-avril, j'ai étais blessée dans le bas du dos.. suite à une attaque. On avait recousu, désinfecté... Mais les fils ont cédé aujourd'hui...

Elle préféra taire la partie où elle avait tout fait sauf ce reposer.. Ça n'avait pas aidé.