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Sujet: Re: salle d'opération. Mar 1 Mar 2011 - 11:45

benjaminp fit sortir la flèche bien que ça fut compliquer par les multiples déplacements de Jehanne. Une fois fait il fit stériliser la plaie avec un linge imbiber d'alcool et un linge humide. Il commença à refermer la plaie. Et dit

Bien Damhnait je vous laisse achever, quand vous aurez fini, metter du cataplasme ainsi qu'une compresse avant de faire un bandages. Je vais rejoindre la cavalerie Péronnaise à Amiens, ils ont besoin de moi.

Sujet: Re: salle d'opération. Mar 1 Mar 2011 - 13:16

Jehanne s'étouffait avec le linge qui lui clouait le bec, ne laissant entendre que des gémissements à chaque mouvement du projectile que tentait d'enlever Benjaminp.
Accrochée à la table d'opération comme un moule à un rocher, la soldate sentait de grosses gouttes de sueur lui dégouliner dans le dos et sur son front.

Elle cracha le linge quand elle sentit la flèche s'extraire enfin de son fessier et prit une grande inspiration pour ne pas tomber dans les pommes.
A moitié dans le cirage, Jehanne ne comprit que partiellement les mots du charcutier et se redressa d'un coup !

Comment ça vous la laissez m'achever ?!?!
Z'êtes malade !!!

Mais elle ne réussit pas à descendre de sa table, épuisée par la séance de torture qu'elle venait de subir, et se contenta de repousser mollement Damhnait en murmurant,

Vade retro satanas !!!

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Sujet: Re: salle d'opération. Mar 1 Mar 2011 - 21:27

Parfait m'sieur.

Se dirige vers la blessée, l'achève euh... achève de refermer la plaie puis prend le cataplasme, le pose sur la blessure, elle met ensuite une compresse et recouvre le tout dans un bandage.

Wouaaa c'est presque artistique. Bon allez, maintenant que je t'ai achevé je t'emmène à la morgue pardon, dans la chambre pour te reposer. Tu y croiseras Glass.

Damhnait pensa "non mais ! quelle famille alors !!!"

=> https://conseil-artois.1fr1.net/t15003p30-chambre

Sujet: Re: salle d'opération. Mar 1 Mar 2011 - 21:57

Jehanne mordit à nouveau le linge qu'elle avait déjà déchiqueter auparavant pendant que cette sorcière de Damhnait lui recousu le popotin.
Et c'est légèrement vacillante qu'elle réussit à quitter la pièce, tout en ronchonnant,

On se r'trouvera, moi j'te l'dis !!!
Attends de voir c'que j'te réserve au fort, l'artiste ! Twisted Evil

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Sujet: Re: salle d'opération. Jeu 3 Mar 2011 - 16:43

Damhnait ne prêtais pas même oreille aux menaces de Jehanne tellement c'était habituelle.

Ce fût sur un brancard que Maximillien arriva dans la salle d'opération.
Il avait la hanche coupée mais d'après robert l'hémorragie avait cessée. Un bon point.

Ça va faire mal?

Oui... sûrement...

[Un recousu, deux recousu...]

Les brancardiers n'avaient pas perdu de temps, et voila que déjà Maximillien était allongé sur la table. Le grand Robert, ne perdait pas de son sérieux, c'est qu'il commençait a s'y faire a devoir recoudre les gens, et il ne s'en était pas trop mal sorti la première fois. Mais il aurait quand même aimé avoir un supérieur sous la main pour valider son travail...manquerait plus qu'on lui tombe sur le coin du nez pour avoir fait des points comme ca sans l'accord de personne. Et bé il avait une défense en béton armé, les blessés étaient là, lui aussi, alors pas de temps de cogiter il avait agis. Au pire en demandant le témoignage des patients, il pourrait peut etre s'en sortir.

Bon faut qu'il arrête de penser le Robert et qu'il s'active. Les consignes sont données aux deux brancardiers qui sont là et qui l'assisteront. Et puis il leur demande aussi de voir si ils ne peuvent pas trouver quelqu'un pour venir en renfort, Benjaminp ca serait parfait, ou même Theia, ah oui Theia, bien que cette dernière l'ai poignardé dans le dos. Enfin ca c'est l'avis du Robert hein, lui qui se voyait déjà son époux et le père de ses enfants...Brefff encore une fois revenons a nos moutons.

Ça va faire mal?

Il regarda le blessé et lui sourit.

Un petit peu peut etre, faut d'abord que je regarde mieux ce qu'il vous arrive.

Et en même temps qu'il parlait il retira les différents linges rougit par le sang, et doucement les décolla de la plaie. Hum effectivement l'hémorragie semblait s'être stoppée et la plaie était plutôt belle. On pouvait apercevoir une partie de l'os de la hanche au fond de la blessure. Le pauvre homme était un petit peu gringalet et il lui faudrait remettre un peu de graisse sur tout ca.

Hum..je pense qu'il suffira de recoudre la plaie. Vous avez de la chance d'avoir trouvé quelqu'un pour nettoyer tout ca et faire un bandage, sinon vous auriez pu y passer.

Et voila comment affoler les gens. Stratégie volontaire? ou pas? Allez savoir, il est un peu brut de décoffrage le Robert et parfois il ne se rend pas compte de tout.

Ca risque d'être un peu douloureux, mais je vais vous faire préparer une infusion qui devrait calmer un peu tout ca.

Le premier brancardier a revenir se voit donc aussitôt réexpédier vers la salle des remèdes pour préparer une infusion de fleurs de tilleul dont les propriétés sont quelques peu sédative. En attendant qu'il revienne avec l'infusion Robert changea les idées de son blessé.

Et votre minette? Elle a eu ses petits? Y'en a combien? Sont mimi?

Bah oui il l'avait foutu a la porte de l'hospital, mais bon, ca ne l'empêchait pas de prendre des nouvelles.

Et votre minette? Elle a eu ses petits? Y'en a combien? Sont mimi?
Maximillien fut surpris de cette question venant de la personne qui l'avait mis dehors, le laissant là, seul et désespéré.
Il prit un air enjoué.

oh oui, il sont cinq! quatre femelles et un mâle; sont trop choupinouuus. on m'en a déjà réservé quatre pour quand ils seront sevrés.

Et voila, trop tard. Gnangnan avait commencé a penser a ses bout'chous;
et devrais-je leur acheter de laiiiit, et comment je vais les appelleeeeer, et pourquoi ils ont pas encor ouvert les yeeeeeux scratch

En même temps... c'est peut-être un bonne chose.

[Allez c'est partiiiiiii mon Robert!]

Alors que Robert rigolait du soudain air enjoué de Maximillien, les brancardiers arrivèrent avec tout le nécessaire. L'infusion était là, fumante et sentant un léger parfum pas désagréable. Il attrapa la tasse et vérifia qu'elle n'était pas trop chaude avant de la faire boire au blessé. Ce liquide lui permettrait d'être un peu sonné alors qu'il s'attaquerait à la plaie.

Tenez buvez ça! Ca permettra de vous détendre un peu.

Et pendant qu'il buvait Robert préparait le désinfectant, car même si la blessure semblait propre le sang coagulé devait être nettoyé. Il prit un linge l'imbiba de solution de thym et tamponna doucement la plaie. C'était aussi un moyen de voir comment agissait l'infusion. Consciencieusement il nettoya, prenant soin de ne pas trop écarter les lèvres de la coupure.
Il voyait l'os de la hanche qui tentait de voir le jour, mais non non ca ne serait pas pour aujourd'hui.

Jetant un rapide coup d'oeil a l'Arrageois allongé devant lui il fit un petit signe pour que les brancardiers l'encadrent, un aux pieds un a la tête. Si jamais il devait bouger, au moins ces deux là pourraient le maitriser.
Une fois en place il désinfecta rapidement fils et aiguille, enfila avec plus de dextérité que la dernière fois le fils dans le chat et se pencha sur Maximillien. Pas un mot ne fut prononcé.
Grande inspiration et le premier coup d'aiguille est donné. Les lèvres de la plaie sont rapprochées et le fils passe, et repasse, refermant l'ouverture de peau, cachant ainsi chaire et os à l'intérieur.

Les mains sont tremblantes, la chaleur prodiguée dans la pièce par le feu semble tout a coup augmenter. C'est l'effet de la concentration, il n'a pas vraiment l'habitude le Robert.

Les points commençaient a s'aligner les uns a la suite des autres, plus ou moins réguliers. C'est a ce moment là qu'il fit une petite pause pour souffler, s'essuyer le front d'un revers de manche et regarder dans quel état était son patient.

Il avit pris un coup d'épée, soit.
Il avait eut mal, soit.
On l'avait désinfecté ce qui avait beaucoup picoté, soit.
Mais là! on lui faisait boire une infusion au moins aussi infâme que celle qu'on servait en taverne. là, c n'était plus trop possible; Mais, comme c'était un peu sa faute il avala le liquide en faisant une grimace digne d'halloween.
Et puis, on l'avait encore désinfecté mais cette fois avec un trucmuche qui piquait plus quand même. Il serra les dents.

Ce fut la minute. Il sentit une lame déchirer les atomes de sa peau pour la transpercer laissant une sensation de froid. et cela recommençait, et encore, et encore; Il ne tint plus.

Aaaaaaaaïïïïïïïïïeuh!

Il cria de telle manière que le chateau entier devait l'avoir entendu. D'ailleurs le cruchot aurait été fier de son cri de guerre.
Et cela s'arrêta. Il regarda Robert, la larme a l'œil.

C'est fini?...

[Oup's]

Le cri, c'est peut être ça qui avait fait lever la main de l'aide soignant. Il ne voulait pas que tout le château se ramène en se demandant qui égorgeait qui a l'hospital. Une légère grimace apparu sur le visage en sueur du Robert. Fallait faire quelque chose et vite. Petit regard au brancardier a sa droite. Petit regard, mais long message : s'il vous plait redonnez lui de la tisane, ou autre chose, assommez le si il faut, mais faites le taire...faites qu'il arrête de crier, qu'il ne ressente plus ou beaucoup moins alors la douleur.

Et oui tout ca dans un simple regard, et le pire, c'est que le brancardier semble comprendre, va préparer une nouvelle tasse de tisane et rajoute quelque chose. Robert n'a pas pu voir ce que c'était, mais si ca fonctionnait après tout...il ferma donc les yeux sur ce geste et répondit enfin a Maximillien.

Non ce n'est pas finit, mais Gustave va vous redonner de la tisane, en espérant que ca vous fasse effet rapidement.

Oui, Robert devait terminer sa couture, et si son patient devait crier encore une fois comme ca, pas sur qu'il puisse y arriver. Il regarda du coin de l'oeil l'effet de l'infusion améliorée avant de recommencer doucement les coups d'aiguilles, se dépêchant de tout refermer, et de faire un bon nœud solide a la fin. Pas question que ca se rouvre dans quelques jours parce que le nœud à lâché.

Voila, ca y est c'est terminé! Compresse de thym je vous prie, j'en ai un peu mis partout....

Il regarda alors son travail, les points étaient pas trop mal, mais par contre il avait barbouillé du sang un peu partout, un véritable travail de cochon sur ce point là. Mais bon vu que ce n'était que sa deuxième séance de suture, il n'avait pas encore compris que c'était normal.

Il nettoya tout de même la plaie avant de poser dessus une préparation cicatrisante. Une bonne couche pour que ca cicatrise vite, et hop une compresse. Ne restait plus qu'a faire le bandage et Maximillien pourrait alors être transporter dans une chambre ou l'on surveillerais son état pendant quelques jours.

Maximillien avait les yeux mouillés;
Il surprit un regard entre le couturier et un des branquardiers, et apparament ce regard voulait dire quelque chose vu que le branquardier en question disparut. Il revint chargé d'une autre tisane... beurk. Bon tant pis. Gnangnan avala tant bien que mal la nouvelle mixture. Peu a peu il sentit ses membres s'endormir.. il voyait flou et ne comprenait pas grand chose a ce qu'il se passait; en regardant par la fenêtre il vit un grand oiseau rose qui semblait lui faire signe, il tenta de se lever pour aller rejoindre son ami. mais cela semblait être contre le plan des branquardiers car ceux-ci le retinre.
Il entendit un brouhaha de voix satisfaites; que cela pouvait-il bien être.... il soupira.

Sujet: Re: salle d'opération. Mar 13 Mar 2012 - 16:35

Liptis et son petit "paquet" entrèrent dans la salle d'opération, l'excitation bien présente désormais...

Il posa délicatement le petit corps toujours bien emmailloté puis se dirigea vers l'un des coins de la pièce où se trouvaient divers instruments. Il revêtit une blouse de protection, posa divers produits et ustensiles dans un récipient plat et revint près de la table où reposait le bébé.

Il lui fallait avant tout...

Un faible bruit le tira de ses pensées. Jehanne était là, sur le pas de la porte, semblant ne pas trop savoir quoi faire...

Entre vite... Et ferme bien la porte que nous ne soyons pas dérangés... Allez ! Je vais avoir besoin de ton aide...

La voyant encore hésiter, Liptis se précipita vers elle, la tira à l'intérieur et ferma la porte à clef.

La ! Comme ça nous ne serons pas embêtés...

Liptis virevoltait, surexcité... Il tendit une blouse à sa compagne.

Enfile ça... ça te protègera...

Tandis que Jehanne se préparait, Liptis revint vers la table, prêt pour la première phase de son projet...

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Sujet: Re: salle d'opération. Mar 13 Mar 2012 - 17:01

C'est toute essoufflée que Jehanne arriva enfin à l'entrée de la pièce où Liptis s'était engouffré.
Cet endroit lui fila la chair de poule d'un coup, et elle resta là, figée à regarder son tendre tourner et virer dans la salle, préparant sans doute ce qu'il fallait pour déclarer la mort du nourrisson.
Ben il lui en fallait un attirail juste pour ça...

Alors qu'il l'invitait à entrer, elle n'eut guère le temps d'accepter qu'il se précipita déjà vers elle.
L'air effarée en le voyant fermer la porte à clef... que voulait-il faire encore... pas des cochonneries dans cet endroit quand même ?!?!

Et cette blouse... il tournait pas rond son amant pour lui demander de s'habiller alors que d'habitude c'était l'contraire dans ces cas là...
Enfilant la blouse à contrecoeur, Jehanne secouait la tête en se disant, non non, hors de question de faire des galipettes ici nanméo ! Je résisterais na !!!

S'approchant de la table, Jehanne eut l'idée de changer les idées de son amant en lui parlant du bébé, sûre que ça le refroidirait dans son élan de donjuan !

Amour... Tu sais que tu es censé constater le décès hein ?
Moi j'm'y connais pas trop, mais d'après c'que je sais, y'a pas besoin de grand-chose pour ça !
Tu mords un doigt de pied et basta !
Mais comptes pas sur moi pour jouer les croque-morts...

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Sujet: Re: salle d'opération. Ven 16 Mar 2012 - 11:49

Liptis s'affairait. Tout, dans son attitude exprimait l'excitation la plus intense... Soudain, il réalisa que Jehanne lui parlait...

Mais comptes pas sur moi pour jouer les croque-morts...

Qu'est-ce qu'elle lui disait ? Il la regarda bizarrement, semblant ne rien comprendre. Puis, décidant d'ignorer ce qu'elle avait pu lui dire, il lui fit signe de s'approcher.

Bon... Alors écoute moi bien. Je sais que je peux te faire confiance... Mais ce que tu vas voir ici, tu ne devras le répéter à personne... A personne, tu m'entends bien !

Il la regarda droit dans les yeux afin de lui faire bien comprendre que ce qu'ils allaient faire était... dangereux.

Jehanne vint se placer à ses côtés et l'observa... Inquiète ? Peut-être, en tout cas peu rassurée.

Bon, nous allons d'abord constater le décès de cette petite chose... Comme il est triste de constater qu'il y ait encore de nos jours tant de nourrissons qui meurent ainsi...

Sa voix avait prit une drôle d'intonation...

Liptis posa sa main sur la petite poitrine puis procéda à divers procédures rapides. Le petit corps, bleuté et froid désormais, n'abritait plus la vie. Le médecin se signa et se dirigea lentement vers une petite table...

Avec précision, il remplit le formulaire déclarant le nouveau-né décédé... Il allait signer lorsqu'il se tourna vers Jehanne...

Tu as le nom des parents ? On pouvait voir sa main trembler légèrement... Il voulait passer rapidement à la phase suivante et regardait Jehanne qui ne semblait guère comprendre ce qu'elle faisait là...

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Sujet: Re: salle d'opération. Ven 16 Mar 2012 - 13:27

Jehanne crut un instant que son bel amour ne l'écoutait pas vraiment...
Ahhh les hommes alors !
La soldate contrairement à lui buvait les paroles qu'il chuchotait tout en restant dans un abîme de perplexité.
Peu importe, visiblement il faisait son boulot en constatant enfin le décès et Jehanne subjuguée par ses moindres faits et gestes, sursauta quand il posa une question.

Euh... non... enfin juste le nom de la mère...
C'est Gabrielle, un nouvelle soldate du fort de Cambrai.
Enfin si tu veux que j'la passe à la moulinette pour savoir qui est le papa, j'peux aller lui demander si tu veux...

C'est pas que, mais Jehanne était un peu perturbée par l'étrange comportement de son amant... ne valait-il mieux pas fuir cet endroit sinistre... pis que voulait-il faire de si secret nom d'une méduse enfarinée !!!

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Sujet: Re: salle d'opération. Lun 19 Mar 2012 - 21:58

Liptis nota scrupuleusement le nom de la mère sur le certificat de décès. Il remplit les diverses informations nécessaires à la validité du document puis le parapha. Voilà... Le nouveau né était désormais officiellement mort. En bon croyant, il devrait faire emmener immédiatement le petit corps vers sa dernière demeure mais, avant cela...

Il revint lentement vers la table d'opération où gisait le petit cadavre et où se tenait, nerveuse, cette chère Jehanne. Il réalisait combien son attitude semblait troubler la belle calaisienne mais peu importe. L'occasion était trop belle de découvrir des choses.

Vérifiant une dernière fois ses instruments, il se plaça en face de Jehanne...

Tu es certaines de vouloir rester ? Bon écoute... Je vais te confier un secret.

Liptis se pencha en avant pour approcher son visage tout près de celui de la jeune femme.

Jehanne, la médecine me semble archaïque et dépassée... Je suis certain qu'en étudiant plus avant les corps, nous en saurions mieux sur la vie, sur les maladies et les tares qui affectent les hommes.

La regardant, il voyait bien qu'elle ne comprenait pas tout ce qu'il lui disait. S'approchant un peu plus, il poursuivit...

Je vais ouvrir ce petit corps et essayer de découvrir pourquoi il existe des jumeaux... J'en profiterai pour comparer ce que je vois avec les écrits de Galien et voir si le grand Vésale avait vu juste... Ce que je crois.

Il plaça les instruments près de Jehanne... J'aimerai que tu me passe certains outils lorsque je te le demanderai... D'accord ?

Il la regarda et constata des changements sur son joli visage.

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Sujet: Re: salle d'opération. Lun 19 Mar 2012 - 23:22

Tu es certaine de vouloir rester ?Je vais te confier un secret.

Et voilà... il n'avait encore rien écouté de ce qu'elle lui avait dit, cet affreux !!!
Et siiiii qu'elle voulait partir nanméo !
Et c'était quoi ce secret d'abord...

Mais déjà Liptis s'approchait dangereusement et ses chuchotements semblaient traverser la boite crânienne de la pauvre Jehanne qui regardait ses lèvres sensuelles bouger devant les siennes... ohhhh elle lui aurait bien cloué le bec à son médicastre adoré en lui cloquant un langoureux baiser dont elle avait le secret !
Malgré tous, des mots sans queue ni tête raisonnèrent dans l'oreille de la soldate... Galien... grand Vésale... pas certain que ces gars firent autant d"effet sur elle que son bellâtre.

Subitement, un bruit de métallique attira l'attention de Jehanne.

Gné... c'était quoi ces instrument de torture ?!?!

J'aimerai que tu me passe certains outils lorsque je te le demanderai... D'accord ?

Son tendre et cher amour adoré serait-il devenu un sadique en puissance qu'il ait besoin de ce matériel pour... pfff qu'est-ce qu'on ferait pas quand on aime !!!

Oui... mais me fais pas mal hein...

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Sujet: Re: salle d'opération. Ven 23 Mar 2012 - 22:07

Liptis resta un instant à regarder Jehanne. L'incrédulité avait prit possession de son visage. S'il n'était persuadé qu'elle avait entièrement confiance en lui, le médecin aurait pu penser qu'il lui faisait... peur. Allons bon ! Qu'est-ce qu'elle lui disait maintenant ?

Oui... mais me fais pas mal hein...

S'adressait-elle vraiment à lui ? Et pourquoi lui ferait-il du mal... Il la regarda plus attentivement... Non, elle semblait sobre pourtant. Soudain, l'esprit de l'arrageois crut comprendre. Elle pensait qu'il allait utiliser les outils sur elle ?

Il secoua légèrement la tête comme pour chasser cette idée et replongea dans ses pensées. Il se remémora les écrits sur le sujet et s'empara d'un couteau à la lame très affilée.

Jehanne, peux-tu dégager les langes ?

Il la regarda faire d'un geste hésitant et, une fois cela fait, commença ce qu'il souhaitait faire. Le couteau pratique une large incision puis demanda à Jehanne l'outil ressemblant à une tenaille inversée. Le bruit provoqué était sinistre mais Liptis était bien trop concentré pour s'en émouvoir. La connaissance n'avait pas de prix et il en saurait plus, du moins l'espérait-il !

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Sujet: Re: salle d'opération. Sam 24 Mar 2012 - 10:21

Jehanne fut légèrement rassurée quand elle vit Liptis secouer la tête avec un air de dire qu'elle était à côté de la plaque, mais quand il lui demanda d'enlever les langes du nourrisson mort-né, elle eut un petit temps d'arrêt...

Enfin, préférant dépiauter des langes que d'être torturée par son amant, la soldate dénoua maladroitement le drap qui enveloppait le bébé. Pas évident pour la jeune femme qui n'avait pas l'habitude de tripatouiller ce genre de petite chose.
Mais son amant méticuleux devait vouloir très certainement le laver pour son dernier voyage !

Une fois fait, elle s'écarta un peu pour lui laisser la place et écarquilla ses yeux, retenant un cri et un haut-le-coeur quand elle le vit l'éventrer...
Ravalant son envie de vomir dans un hoquet, Jehanne réussit enfin à articuler quelques mots.

Euh... tu vas lui laver l'intérieur aussi ?!?! Shocked

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Sujet: Re: salle d'opération. Jeu 29 Mar 2012 - 13:55

Liptis, tout à sa tâche, ne remarqua pas immédiatement la réaction de son assistante. Ce n'est que lorsqu'elle balbutia quelques mots qu'il leva la tête.

Euh... tu vas lui laver l'intérieur aussi ?!?!

De quoi ? Oh non non... Il la regarda plus attentivement et la trouva un peu pâle... Tu vas bien ?... Tu me sembles bizarre d'un coup ?

Puis, sans trop attendre de réponse, le médecin replongea son regard vers le petit cadavre. Ses mains entreprirent de déplacer certaines choses...

Peux-tu me passer ce tissu ? D'une main tremblante, elle le lui tendit. Il l'utilisa pour nettoyer un endroit puis le mit de côté. Liptis semblait fasciné par ce qu'il voyait...

Le corps humain est vraiment fascinant se disait-il. Déjà, un nouveau-né ressemblait en miniature à un adulte. Tout était plus petit mais tout était là. Son esprit enregistrait tout ce qu'il voyait, tout ce qu'il faisait pour qu'ensuite il puisse retranscrire l'opération. Peut-être parlerait-on de lui dans les âges futurs...

Passe moi maintenant ce stylet veux-tu ?

Sans la regarder il tendit la main, attendant qu'elle lui place l'objet pointu dans la paume.

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Tu vas bien ?... Tu me sembles bizarre d'un coup ?

Il en avait d'bonnes décidément... comment aller bien alors qu'il était entrain de se transformer en boucher...
Jehanne passa le morceau de tissu à son docteur jekyll en se disant qu'on ne connait jamais une personne dans sa totalité, et l'observa plonger sa main dans le bidon du nourrisson.

Elle resta un instant tétanisée quand il lui demanda un truc... légèrement paniquée, elle scruta les différents ustensiles qu'il avait préparé.

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De peur qu'il ne s'en prenne à elle, elle finit par faire un choix complètement aberrant, en lui remettant la plus grosse pince qu'elle trouva dans l'étalage des instruments de torture, sans penser un instant qu'un engin pareil faisait presque la taille du bébé...

Tiens mon bel amour...

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Liptis, la main tendu en attendant de recevoir l'instrument demandé, fut fort surpris lorsque celle-ci reçu un objet plus lourd que prévu. Levant les yeux, il vit une énorme pince en équilibre instable au creux de sa main.

Il regarda, incrédule, sa belle assistante. Mais qu'est-ce que c'était que ça ? Qu'est-ce qu'elle lui avait donné encore ?

Heu ! Tu sais, je crois que tu t'es trompée d'outil. Je veux celui-là... Et de désigner du doigt un petit couteau très in à la lame fine et effilée. Ceci sera bien plus utile pour ce que je souhaite faire.

Et, lui rendant la pince il attendit qu'elle lui donne le scalpel. Fait tout de même attention de ne pas me couper... Tu prends l'outil par le bas du manche et je le prendrais par le haut.

Il tendit de nouveau la main non sans ressentir une certaine crainte. Le stylet arriva enfin dans sa main non sans quelques craintes. Liptis entreprit de découper quelques organes miniatures qu'il déposa dans de petits récipients. Il les étudierait plus tard.

Liptis coupait, Jehanne épongeait lorsqu'il le lui demandait.

Regarde... Voici le coeur... Quelle merveille de la nature ne trouves-tu pas ? C'est lui qui nous insuffle la vie. N'est-ce pas fantastique ? Le médecin sectionna les veines et artères et détacha le petit muscle.

Tend la main ! Il posa alors le coeur miniature au creux de la main de Jehanne et lui demanda ses impressions.

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Jamais content ces hommes.
Jehanne repéra enfin le stylet qu'elle attrapa par la lame... puis par le manche... un miracle que l'outil atterrisse dans la main de son amour de boucher sans incident.

La capitaine de navire munie d'une compresse espongeait, non sans grogner, l’intérieur du petit corps. Pourquoi diantre c'était toujours aux femmes de faire le ménage alors que les hommes s'amusaient !!!

Subitement, elle se retrouva avec un organe dans la main et dû se pencher pour l'observer plus attentivement.

Une merveille, une merveille... pas étonnant que l'pauvre pitchoune ait rendu l'âme quand même. Comment un machin aussi petit peut-il insuffler quoique ce soit ?

Mal à l'aise de tenir ce petit cœur au creux de sa main à la pensée qu'elle pourrait le foutre parterre par inadvertance, car même s'il était cassé cela restait symboliquement la partie du corps humain d'où provenait tous les sentiments, du moins pour Jehanne...

Qu'est-ce que j'en fais moi d'ça... j'le met avec les autres abats ?

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Liptis regardait son assistante qui semblait bien embarrassée avec le petit organe au creux de sa main.

Tu t'imagines que cela grandit au fur et à mesure que nous atteignions un âge mur ! Peux-tu réaliser...

Qu'est-ce que j'en fais moi d'ça... j'le met avec les autres abats ?

Liptis ronchonna discrètement. Non... Rend le moi, je l'étudierai plus avant ensuite.

Puis, il invita Jehanne à regarder à l'intérieur du petit corps. Il aimait lui montrer son savoir, ses connaissances en médecine et essayer de lui inculquer quelques connaissances sur l'être humain... bien que cela ne semble guère la passionner.

C'est vraiment fascinant que d'étudier le corps humain. Il parlait à haute voix mais plus pour lui que pour Jehanne plutôt mal à l'aise.

ça va bien ? Tu ne me semble guère heureuse d'être là ! Tu veux peut être sortir ?

Sans attendre de véritable réponse, Liptis poursuivait sa découverte du petit corps à la recherche d'un élément pouvant expliquer pourquoi les jumeaux existaient.

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