salle de soin des femmes / chambre n° 2 : de Bénéstar

Nirina était de passage à Arras..
.Ayant appris que Benestar était à l'hôpital, elle voulut aller la voir pour lui témoigner sa sympathie et prendre de ses nouvelles.
Sur le chemin, elle avait cueilli quelques fleurs....cela égayera sa chambre pensa t-elle...

Bonjour Nefi, comment va Bene ? Je peux la voir....

Brunehaut s'approcha du lit de Bénéstar cette dernière avait les traits tirés et le visage blafard, elle lui fit un sourire et s'adressa doucement à elle

"bonjour Béné, ça fait longtemps que je ne t avais pas vue, j aurais préféré dans d'autres circonstances, mais tu seras bien soignée ici, en plus tu as la meilleur infirmiere pour s'occuper de toi...."

alors qu elle parlait à Bénéstar elle fut interrompue par l'arrivée inopinée de Nirina, Brunehaut fut agreablement surpise par son arrivée, elle se dit qu elle allait profiter de sa presence pour lui poser quelques questions...

Mais pa le temps pour le moment, elle entendit alors Ombeline qui l'appelait depuis la chambre d'Authentique..

"je crois qu'Authy a besoin de moi, reste pres de Béné Néfi, tu me donneras de ses nouvelles plus tard, par contre Nirina il faut asbolument que je te vois dans mon bureau, passe me voir ensuite juste à coté des que tu auras fini ta visite aupres de Béné, je manque un peu de temps, mais ça ira vite, rejoins moi apres..."

elle fila rapidement dans la chambre à coté les laissant là toutes deux aux cotés de Béné...

Un bruit s'éleva dans le couloir, à peine perceptible depuis la chambre de Bénéstar mais qui se rapprochait.

grmgrmglrmglr...gmrlgrmg...va m'laisser passer....'culé d'ta ....ère.....des ..omme toi ...n'ai poutrer 50 ....'rléans.....lors fait pas chier....quoi non? ...... BAM!!!

Le forgeron en cuir moulant arrive dans la chambre de béné, trainant un infirmier inconscient derrière lui puis le jetta sur une chaise....Il se fit un chemin en donnant coups de pieds dans les gens autours d'elle

Dégagez tas de faignants, dehors mangeurs de hérisson!!

Le forgeron visiblement d'humeur raleuse prit une chaise et s'assit devant le lit de Bénéstar....il la regarda longuement tout en caressant sa joue de son doigt puis dégagea ses cheveux...Il sortit ensuite une bouteille de chouchen de sous son tablier...une cuvée spéciale qu'il avait eu à Orléans lorsqu'il poutrait du royaliste à tour de bras. Le forgeron l'ouvrit et la passa devant le nez de sa Béné...

Le premier que je vois lui donner un autre remède que celui la, il prend ma botte aux fesses...

Smurf continua en lui chuchottant de doux mots

Toi si tu te réveille pas dans la minutes je te promet que jte pète la gueule....je m'en vais faire la guerre deux mois et c'est toi qui est dans cet état....grrrrrr

Smurf se redressa en laissant une goute de précieux breuvage sur ses lèvres puis reste planté la, les bras croisés en la regardant...

Brunehaut qui etait dans la chambre d'Authentique fut intriguée par le bruit qui venait de claquer dans le couloir, elle sortit de la chambre et decouvrit dans le couloir le garde qui etait en faction se frottant la tête, il lui expliqua qu il avait pris un coup et que l homme en question etait entré dans la chambre de la demoiselle Bénéstar et qu il n avait rien pu faire pour l en empecher, mais qu il allait bien et qu il n avait pas besoin de soins...

Assitot Brunehaut entra dans la chambre se demandant qui était encore cet homme qui prenait son hospital pour une salle d'entrainement et s'amusait a violenter les gardes...

Se tenant debout face au lit de Bénéstar, un homme dont la stature et le tablier n'était pas inconnus...elle referma la porte derrière elle..

"Smurfy! que fais tu là? je ne savais pas que tu etais rentré...hormis le fait que tu pourrais quand même faire une entrée moins remarquée, je suis heureuse de voir que tu es en un seul morceau..."

les jours avaient passé la fièvre avait enfin baissé et nefi avait laissé béné dormir paisiblement.
elle avait été très inquiète pour son amie et avait prodigué ses soin sans relâche. les plaies cicatrisaient, les joues de la jeunes femmes reprenait petit à petit des couleurs...

revenant vers la chambre de la jeunes femme nefi resta en arrêt le lit était vide, les draps pendaient du lits et trainaient au sol.

elle sortit de la chambre couroucé pensant qu'on été venue la chercher alors qu'elle n'était point encore remise. prête à faire front elle se dirigea vers la sorti.

z'en ont pas assé fait, faut encore qu'ils me la martyrise gné papotib vont voir de quel bois je me chauffe naméo...

arrivée devant la grande porte elle vit une ombre en contre jour dans l embrasure de la porte grande ouverte et baigné par un superbe soleil estivale.

retrouvant le sourire mais le masquant par un visage ferme nefi s'approcha.

mais que fais tu ici seul ??? je n'ai pas le souvenir de t avoir autorisé à te lever. où penses tu donc allé ainsi ?

elle savait bien que son amie ne pourrait tenir en place et résister à l'envie de prendre l'air elle en aurait elle même été incapable.

Béné avait presque atteint son but, elle apercevait la sortie. Soudain une voix la ramena à la réalité, celle de maman, oups, Infirmière Néfi.

Citation :

mais que fais tu ici seul ??? je n'ai pas le souvenir de t avoir autorisé à te lever. où penses tu donc allé ainsi ?

Béné resta immobile, esperant que Néfi ne l'ai pas vraiment aperçut, mais voyant Néfi s'approcher d'elle.

Ah Néfi, c'est toi? Regarde... Euh... je vais beaucoup mieux! Elle esquissa un grand sourire esperant que Néfi la croirait.

Et... euh... regarde comme il fait beau dehors, ce soleil, ces oiseaux... Je suis sûr que toi aussi tu aimerais bien te promener un peu

nefi la regarda l'oeil sévére.

tu aurais pu m attendre, j ai crue qu ils étaient venue te chercher, j allais faire un scandale

allée viens prendre l'air. ça te feras pas de mal je reste près de toi si tu as besoins de te soutenir. allons donc prés de la chapelle aristo y a planté un jardins pour nos plantes médicinales. nous pourrons nous y assoire. point que tu en ai besoin mais nous pourrons y prendre le soleil.

elles se dirigèrent tranquillement vers l un des bancs de pierre, le pas était lent et nefi la sentait se redire prés d'elle par la douleur. mais sa mine restait sereine tel un masque de circonstance.

nefi pensa que cette ballade l'épuiserait à coup sur physiquement mais le morale n'en serait que meilleur.