== LE LAVOIR ==

Gervaise regarda Pegas marcher à reculons, pauvre gars se dit elle completement traumatisé, l'autre lieutenant lui ne comprenait rien ou etait peut etre sourd, il continuait de l'appeler causette...

"ben répondez me, z etes pressé au pas? car j'peux pont êt' à ch' four et à ch' moulin..hein, et ché pas si vous savez mais fé frod in's'momint donc e'ch'linche y séche moins vite!"

SPlash!

"Et vl'a t'y pas l'autre qui s'crot à chez étuves...ben min garchon ch'l 'io est plutot froide ichi...faudrot plutot allez vire el'brune en robe rouge pour cha....t'es s'ro sure ed'pont attraper eun pneumonie....ben et vous ch'lieutenant vous pouvez pont aider vot'camarade! bon allez j'a d'louvrache à c't'heure a'rvenez d'ichi queques jours, cha devrot etre pret! bon vint chez gins.....et pressez vous ch'Pegas avint d'attrapper l'mort!"

SPlash!

"Et vl'a t'y pas l'autre qui s'crot à chez étuves...ben min garchon ch'l 'io est plutot froide ichi...faudrot plutot allez vire el'brune en robe rouge pour cha....t'es s'ro sure ed'pont attraper eun pneumonie....ben et vous ch'lieutenant vous pouvez pont aider vot'camarade! bon allez j'a d'louvrache à c't'heure a'rvenez d'ichi queques jours, cha devrot etre pret! bon vint chez gins.....et pressez vous ch'Pegas avint d'attrapper l'mort!"

Riant comme un bossu,de voir son ami dans l'eau l'aida a ce relever quand même.

Bon apres midi et joyeuse Fête pour se soir Gervaise.

Parti rejoindre ses amis....

C'est un Harpagon très tendu et énervé qui arriva au Lavoir; il faisait froid, l'air glacial lui piquait la peau, et il sentait son coeur qui battait très vite. Le visage rouge, il entra dans le Lavoir, et regarda autour de lui. Il avisa la petite Dame, et alla vers elle; il dit d'une voix implacable sans détours.

Non mais... vous ne deviez pas venir me voir pour faire les comptes?? De mon temps, jamais je n'aurais fait venir un... quelqu'un de plus âgé par ce grand froid. Je serais allé le voir, et lui aurais épargné cette douleur.

Non mais vous vous en moquez vous, non? Alors moi, je souffre, je peine, et vous devez penser uniquement aux hommes ou quelque chose comme ça...

Il lui jeta un regard sévère, et demanda d'un ton sec:

J'espère que vous avez tenu les comptes de vos prestations jeune Dame... non mais...

Gervaise n'en crut pas ses oreilles, le vieux rat qui venait au lavoir pour l'enguirlander, c'etait la meilleur...

"non mais, t'y meme! chez mi un dit bonjour avant d'ingueuler chez gins! t'es crot quoi, que j'ai qu'cha qu a foutre mi ed v'nir t'vire d'un tin bureau...mi ch'travaille à ch'frec pas au sec comme ti derriere eun table à compter ch'largint qui rintre! et pis ch'linche que j'a lavé pour l'instant y est train d'séquir alors faudra attinde que chez clients y viennent é l'arquere, j'vas pas non pu les faire payer d'avinche!
et moi t'es crot que j'm'amuse quand j'suis sur mes g'noux mes mains din ch'l'ieau! j'aurais vraimint tout intindu ichi d'in"

Gervaise se tenait devant lui, lui tenant tête les mains posées sur ses hanches soutenant son regard

Alors ça! Elle osait lui répondre, sur ce ton, et avec ce... déplorable accent qu'elle traînait partout! Hum... Harpagon en bouillait d'énervement, il avait mille mots qui lui venaient à l'esprit pour qualifier cette sotte, mais il se perdit du coup dans son énervement:

Non mais dîtes donc, je viens réclamer votre dû, vous n'allez pas non plus... et puis pourquoi je ne comprends presque pas ce que vous dîtes? non mais bon, je viens... enfin c'est légitime, et puis de toutes façons, si vous vous énervez, c'est que vous avez tort, non mais... et puis, vous... vous êtes comme les autres enfants, tout dans l'insolence, tout dans le paraître... non mais moi, de mon époque, ce n'était pas la même chose! non mais...

Se mordillant la moustache en parlant, ce sont des paroles confuses qui sortaient de sa bouche; lorsqu'ils furent interrompus par un jeune homme. Tiens, sans doute l'amant de la sotte! Ils devaient faire... ce qu'ils faisaient au lieu de travailler! Alors que lui, non, il n'avait jamais été avec une femme, ce sexe perfide! Non, lui il travaillait... mais voilà une valeur que les gens perdaient maintenant...

C'est pour quoi jeune homme? Vous voulez sans doute... hum, oui, j'en suis sûr! Non mais!

Se retournant à nouveau vers Gervaise, il reprit:

Non mais... écoutez petite, j'attendrai que vous deveniez raisonnable, je n'ai pas fait ce trajet pour rien! Alors quand vous aurez fini vos..... grmmmmblmlbml avec ce jeune homme, vous viendrez me montrer où en sont vos comptes, qui vous doit quoi, et qui vous a déjà payé... je vais pas me faire avoir par vos charmes, non mais! Je ne suis jamais tombé dans les griffes d'une femme, ce n'est pas aujourd'hui que je vais commencer!

S'ensuivit un grommellement incompréhensible ponctué de mots encore moins compréhensibles...

Le voilà qui lui aussi la jugeait sur sa taille il osait l appeler petite!

"dites donc viux machin pas d'em faute si té connot pas l'patois de ch'coin! j''sort de ch'lavoir qu'pour aller m'coucher, l'reste du temps j'fait qu cha travailler....faut pas m'prind pour eun faignasse...mais mi ch'ui pas aller à l'ecole, ja jamais appris à compter, tout c'que j'sait faire, ché cha...travailler pour s'z'aut'...et pis ché qui l'impoli, dites meme pas bonjour vous avant d'causer...."

Elle s'interrompit lorsqu elle prit enfin conscience de la présence de Liptis.

"ben tiens en vl'a un d'client, z'avez qu'a lui réclamer sin du! bien l'bonjour bio soldat, j'men va vous quere vot uniforme tout prop', n'fait pont attintion a ch'l'avare y s'fait des imaginations, y est si laid qu'il en est jaloux....pas etonnant qu'eun femme veut pont d'li, pont capab' ed'dire bonjour alors pinsez dont, faire 'el cours..."

Elle quitta le lavoir un instant pour passer dans la piece adjacente chercher l'uniforme tout propre de Liptis laissant les deux hommes ensembles, puis revient enfin et lui remet alors dans les mains

"vl"a pour vous et voyez avec ch'l'homme pour c'qui est d'mes appointements!"

Harpagon n'aimait pas le ton de la blanchisseuse, mais alors pas du tout. Soudain, il l'entendit l'insulter de vieux machin. Son sang ne fit qu'un tour, mais il sentit tant d'énervement en lui que son coeur s'accéléra d'un coup, et qu'il se sentit fébrile en un instant.

Il se reposa contre le mur, accusant le coup, mais fusillant la femme du regard. Si seulement il avait pu mettre des mots devant ses pensées, cela aurait sans doute dégénéré! Mais Harpagon voyait qu'elle ne se démontait pas. Alors... il tourna la tête, et alla vers l'homme.

Bin oui sacré nom c'est moi que vous devez voir! Vous croyez quoi non mais? Que je suis là par plaisir? Que j'ai envie d'aller voir... hum, l'autre là?

Il désigna Gervaise d'un signe dédaigneux de menton; puis il reprit en grommelant, presque pour lui.

Pour le nettoyage de l'unfiorme, 18 écus... plus les 3 écus pour l'eau... hum... moins 6 écus car il fait partie du fort... plus les fameux 5 écus... et enfin... hum...

A haute voix, il lui dit:

Bon ça nous fera 34 écus, sans les frais de dossier bien sûr, je vous en fais cadeau en revanche, je n'ai pas de temps à perdre, donc signez cette reconnaissance de dette, et ça sera bon.

Il se retourna vers Gervaise:

Je sens que si je reste trop longtemps ici... hum... non mais...

Harpagon écouta l'homme, et, abasourdi, répondit:

Non mais... non mais alors là! Je ne m'excuserai pas, c'est ce... PETIT bin de femme, cette pleutre, qui m'a d'abord insulté!

Il ne se retourna pas, mais le petit, dit bien plus fort, était destiné à Gervaise; apparemment, elle n'aimait pas qu'on lui parle de ça... autant en profiter!

Il poursuivit, sortant une feuille, et se mettant à écrire rapidement.

Bon bin d'accord, si vous ne me faites pas confiance, je vais m'en occuper... non mais, plus de respect ni de confiance pour les anciens... non mais... alors vous voyez? là!

Il repartit dans ses grommellements:

18 écus pour l'uniforme, 3 écus pour l'eau, 5 pour le savon. J'enlève 6 écus car vous êtes du Fort et... hum... voilà... plus les 4 écus des frais de dossier! ... donc ça fait... ah oui, 24 écus...

Harpagon se souvenait qu'il avait dit 34 écus, et dit, comme si de rien n'était.

Oui, donc voilà, 24 écus, c'est ce que je vous avais dit.

Bon alors, vous signez mon enfant? J'ai d'autres choses à faire moi!

Harpagon écouta l'homme; il feignit la surprise, puis la colère qu'on l'accuse. Diantre, d'habitude, on ne le prenait pas comme ça, mais bon, cela arrivait. De toutes façons, cet homme, de par son insolence, aurait mérité cela.

Non mais dîtes donc gamin, je ne vous permets pas! J'ai dit 24 écus tout de même... et puis... et puis quand bien même, des erreurs, ça arrive, non?! Vous vous croyez parfait vous???

Puis, il vit le petit manège du soldat; quand celui-ci revint à lui, il avait un air sournois et mauvais. Tout ce qu'il aimait faire, mais tout ce qu'il n'aimait pas voir sur le visage d'un inconnu. Il l'écouta, puis, écarquilla les yeux.

Non mais... vous me menacez là?? Boudiou, vous devez, en plus d'être impertinent et insolent, être bien bête! Jamais quiconque ne m'a maltraité... sauf mon père, lui a su faire de moi un homme, un vrai! A coups de fouet, ça vous forge un homme! Pas comme ces lavasses qui se prétendent soldat aujourd'hui... pteuh!

Et quand je vous vois, je me dis que le vôtre a dû vous nourir avec de la rose pour que vous ayez l'esprit si mou! Moi, au moins, on m'a nourri avec de la viande avariée parfois, je ne mangeais que quand mon père le souhaitait, alors voilà, je suis un homme bien moi!

Il claqua la jambe d'un air un peu trop théâtral, puis sortit sans se retourner, grommelant toujours.

Alors qu'il avait déjà un pied dehors, Harpagon ressentit qu'on le tirait vers l'intérieur. Il poussa un petit cri, essaya de se retenir, mais trop tard... il tomba dans l'eau glacée.

Le cri qu'il lâcha fut plus grand cette fois-ci, et il resta quelques secondes, totalement abasourdi. Puis, jetant un regard de colère au soldat, il se releva, et sortit de l'eau, dégoulinant.

Il alla vers lui, et lui cria dessus:

Non mais ça ne va pas vous?! Vous êtes complètement fou!! Vous auriez pu me tuer, vous savez la température de l'eau??? je vous promets, ça ne se passera pas comme ça nomdidiou, boudiou, sacré nom de nom, je vais vous faire passer l'envie d'être si stupide espèce de gamin effronté!!

Harpagon le regarda un instant, puis partit, d'un air hautain, en direction de la Caserne de l'OST.

Gervais n en cru pas ses oreilles, comment il osait la traiter de pleutre? elle qui ne faisait que travailler sans relache du matin au soir...

"dit donc tizaute , j'ai pas min cul collé contre un poele à m'quauffer, mi j'travaille été comme hiver d'un ch'lio de ch'bassin, qu'té va finir par gouter si tu perds pas ce p'tit ton narquoi et dédaigneux..non mais qui qu'ché qu'limpoli, ch'pleutre qui vient ichi, din min lavoir, m insulter , m'crier dessus comme un ane batté, sans même prindre el'pein ed dire bonjour, pouvez vous le fouttre ou j'pinse vot compte, j'a pas b'soin d'vous, d'ailleurs j'men va dire deux mots à chel capitaine a vot sujet, j'va pas continuer mi à travailler ichi chi ché comme cha qu'un traite chez honnete travailleurs...j'ai pas eu l'chance d'avoir eun education comme el'vot mi, mais ja toujours travaillé, d'puis l'ache ed'12 ans, alors ché pas un tit gratte papier de t'n'espece qui va v'nir ichi faire es'loi...non mais, sortez d'ici tout d'suite avant que je m'mette en roche et que j'vous balance d'in ch'lio..."

Gervaise lancée dans sa tirade, n'ecouta pas l echange des deux hommes ne preta pas plus attention a se qui se passa, mais tout ce qu elle pu voir c est l'Harpagon le cul dans l'eau

"ah ben ti v'la maintenant...ahahahaha...te vl'a bio, t'in qu'ty est profites 'en pour laver t'bouc, cha t evitera dire encore du maux d'chez gins qui travaillent pour ti, malotru!"

Elle le regarda sortir de l'eau, elle eclata de rire dans son dos, et le laissa partir tout degoulinant sans meme lui proposer un linge pour s essuyer

Fanfan entra au lavoir au moment où un jeune homme et la lavandière Gervaise éclataient de rire.
Elle trouva la scène charmante et laissa le jeune homme bisouiller Gervaise, puis quitter l'endroit en sifflottant avant d'entrer à son tour.

"Bonjour Dame Gervaise, je suis Fanfan, Aspirant,originaire d'Amiens et en cours d'aménagement sur Azincourt pour raisons personnelles. J'ai entendu dire beaucoup de bien de vous du lieutenant Beauziac et je me demandais si vous ne pouviez pas me rendre un énorme service"

Sans attendre la réponse de Gervaise Fanfan continua:*

"j'ai une petite fille Manon de 4mois 1/2, je ne connais personne à Azincourt et je me demandais si vous accepteriez de gardez Manon vers vous, ici, quand je serai en cours dans la journée..."

Fanfan regarda l'effet qu'avait eu son monologue sur Gervaise et attendit anxieuse la réponse de la lavandière,puis ajouta:

"Biensûr, vous faites votre prix, ce n'est pas un problème, j'ai vraiment besoin d'une personne de confiance et je me disais que peut être vous accepteriez de m'aider..."

Gervaise resta pantoise apres que Liptis lui ai fait la bise, même pas eu le temps de lui pincer une tite fesse tellement elle en fut surprise, à peine remise de ses emotions qu'une autre de taille lui arriva
Elle observa la dame qui s'adressait à elle, et resté bouche bée de la requete qu'elle lui fit!

"que quoi? qui ch'é qui dit du bien d'mi? un lieutenant? pit etre ch'ti qui doit encor' ar'venir quère sin linche, d ailleurs dés fos qu'vous le vîtes dites y qu'ché pret! euh pour vot tiote fille , ben ché pont qu'je n'voudrot pas mais, pinsez vous que ch'lavoir est un bon endroit pour y garder un bébé? fé plutot frod ichi, et ché toudis humide....cha m'fé pinser à un truc, euh vous d'vriot vire cha avec el'cap'taine, peut etre ben ouvfrir eun nurserie pour ché ptits d'ché soldats...enfin ché pont trop ché pas trop min truc....z'avez pont été vire du coté de'ch'lhopital et dame Nefi?"

Voyant l'air dépité de la dame suite à sa reponse, Gervaise n'eut pas le coeur de lui refuser completement

"ben in attindant j'peux toudis vous dépanner, y a eu pieche a coté ou ch'linche y seche, fait pas trop frod...mais bon ché qu'temporaire hein, fodrot pas qu'cha dure toudis c't'affaire"

Le visage de Fanfan s'illumina et spontanément embrassa Gervaise.

"Vraiment, vous êtes une personne exceptionnelle...je savais que je pouvais compter sur vous...mais vous avez raison, je dois passer ma visite médicale et j'en parlerai...Encore, merci... Vous me sauvez la mise, Gervaise...Je ne sais pas comment vous remercier...Demain, je vous amène Manon à moins que j'ai trouvé une autre solution...Quand au linge du lieutenant, je vous le prendrai demain, préparez le moi...Encore , merci"

Puis Fanfan après avoir encore une fois embrassé Gervaise, se sauva sans attendre son reste car on l'attendait à sa visite médicale.

Gervaise resta comme deux ronds de flanc une fois que la jeune dame l'eut embrassée

"ben heuresemint pour eux que j'pique pont, ché ch'jour d'ché baisses...deux fos d'un l'meme journée....y va quère du brin...quoique ché aussi ché z'étrennes ché ptete pour cha"

Se parlant pour elle même elle se remit a son ouvrage, elle courba l'echine et se mit a frotter le linge qui trempait.

Fanfan étant arrivée sur Azincourt et n'ayant pas régler le problème de garde de Manon,elle avait emmaillotée chaudement sa fille, tôt ce matin, avant de partir en cours et c'était arrêtée au lavoir,comme convenu avec Gervaise, pour lui déposer Manon.
Gervaise était là, fidèle au poste, courbant l'échine et frottant le linge qui trempait.

"Bonjour, Gervaise, vous me reconnaissez c'est Fanfan, aspirante de la nouvelle promotion...Je ne vous dérange pas trop?...Vous m'aviez promis votre aide et comme je n'ai toujours pas résolu le problème de garde de Manon...me voici...ou plutôt, nous voici..." dit Fanfan en lui présentant Manon encore endormie dans ses bras

Elle était peut etre pas tres instruite mais elle avait encore de la mémoire, elle etait venue que d'la veille la ptite dame, pas d'raison qu'elle l'ai dejà oubliée, elle se releva et essuya ses mains sur son jupon, qui lui servait de tablier!

"ben pour sur, j'vous ai vu qu'd'hier m'bonne dame, j'va pas d'ja pu m'rappelez d'vous aut' quand même! faites me dont vire e ch'tiot trésor qu'vous t'nez din vos bras....ravissez me un peu cha...chi sont pas heureux comme cha! un bio bébé qu'vous avez là...et sin père d'ou qu y est?"

Fanfan était génée de devoir raconter sa vie à Gervaise, elle qui s'était toujours débrouillée seule pour élever sa fille, sans avoir jamais demandée d'aide à quiconque, mais Gervaise était si gentille, qu'elle lui devait un minimum d'explications:

"Le père de Manon nous a quitté bien avant sa naissance, mais il n' a jamais oublié sa fille et nous nous sommes toujours débrouillées seules; seulement, j'emménage sur Azincourt pour raisons personnelles et maintenant professionnelles et je n'ai pas encore résolu le problème de sa garde. Cependant comme vous me l'aviez conseillé , j'en ai parlé à Néfi et j'attend une réponse...
Autant ce soir, j'aurai du nouveau...Je viens reprendre Manon, dès que possible et surtout, pensez à me préparer le linge du lieutenant Beauziac, qui m'a demandé de lui récuperer...Encore, merci pour tous, Gervaise.." lui dit Fanfan en lui mettant Manon dans les bras avec quelques affaires de rechange., puis elle se souva en lui disant qu'elle repasserai plus tard pour la nourrir.

Comme convenu, Fanfan était revenu dans la journée nourrir Manon. Gervaise étant très occcupée, Fanfan avait évité de trop la déranger et avait recouché sa fille dans la petite pièce annexe au lavoir. Elle se promit de revenir pas trop tard récuperer Manon et le linge du lieutenant, car elle voyait bien que Gervaise était bien occupée.

A plus tard , Gervaise, lanca Fanfan et encore merci de jeter un oeil sur Manon