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 Les monastères et l'élaboration de la bière, explication

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Agami

Agami


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Village : Abbaye de Tastevin
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Date d'inscription : 31/07/2006

Les monastères et l'élaboration de la bière, explication Empty
MessageSujet: Les monastères et l'élaboration de la bière, explication   Les monastères et l'élaboration de la bière, explication EmptyMer 7 Fév 2007 - 0:59

Lévan a écrit:
Les monastères et l'élaboration de la bière

Les monastères et l'élaboration de la bière, explication Monastere

Et voilà ! Après moult tergiversations et retours en arrière, la version bêta+ des monastères est là

A. Fonctions de l'abbée

L'abbée (ou supérieur, ou mère supérieure, etc) est une sorte de maire. Il peut notamment :
- mandater des joueurs
- distribuer des ressources et des écux aux moines
- accepter ou refuser des demandes d'adhésion au monastère
- gérer les messes


B. Les champs


Produire la bière requiert de nombreuses étapes. Généralement, c'est l'orge qui est utilisé, mais on peut également utiliser d'autres céréales. Pour l'instant, nous choisissons exclusivement le blé.
La bière nécessite également du houblon (utilisé pour la stabiliser, surtout à cette époque, beaucoup plus que pour le goût)

Seuls les monastères peuvent cultiver le houblon (un champ pousse en 10 jours et nécessite une unité plantée pour 10 récoltées)


Pour l'instant, les monastères possèdent un unique champ de houblon.
Un champ doit être semé à l'aide d'un sac de houblon - en tel ensemencement nécessite une journée de travail-homme (ie : nécessite qu'un moine travaille sur le champ ; si plus d'un moine travaille sur le champ, il n'y a pas d'effet améliorateur).
Au bout de 10 jours de pousse, dix sacs de houblon peuvent être récoltés - la récolte nécessite également une journée de travail-homme.

Les champs sont ce qu'il y a de plus simple dans l'élaboration de la bière


C. L'atelier - principe général


Le blé subit différentes transformations qui nécessitent 1°/ de la main d'oeuvre 2°/ le contrôle de différents paramètres 3°/ Certaines matières premières

Ces différentes phases se déroulent dans des lieux différents et ainsi un moine peut travailler sur le nettoyage du blé, pendant que deux autres travaillent sur le touraillage. Bien entendu, ils ne travaillent alors pas sur la même matière première, car une unité de blé doit passer *successivement* par chacun de ces états

Je vous donne ici les différentes phases, ainsi que le nombre de personnes qui doivent être présentes pour un rendement optimal, si l'on considère qu'on vise à créer 10 fûts de bières, c'est à dire 1000 chopes. Chaque phase dure 1 jour, sauf mention contraire.

1°/ Nettoyage du blé : 1 personne
2°/ Trempage 1 personne
3°/ Germination: 20 personnes. Il faut contrôler la témpérature et
l'humidité sur toute une journée (c'est à dire qu'un joueur - ou plusieurs s'ils se relaient - devront vérifier que la température et l'humidité évoluent correctement)
4°/ Touraillage : 2 personnes. Dès que la touraille est allumée (c'est
l'abbé qui le fait, ça coûte une stère de bois), un joueur au moins doit
faire "le coup de feu", en augmentant brutalement la température, puis
éteindre deux heures plus tard (il faut contrôler la température)
A l'issue de ces 4 étapes, le blé est transformé en malt, avec un ratio 1:1
si les paramètres ont bien été contrôlés
5°/ Brassage : 2 personnes. Contrôler la température. Nécessite, donc, du malt
6°/ Houblonnage : 1 personne, on rajoute du houblon
7-8-9°/ Fermentation : 1 personne ; dure 3 jours. Contrôler la température (mais qui évolue peu)
10°/ Conditionnement : 1 personne. On rajoute des fûts en bois.

-> et hop, à l'issue de ce processus, on a 10 fûts


D. Concrêtement l'atelier, comment ça marche ?

1°/ Le nettoyage du blé

C'est pas compliqué. Le blé contient des poussière, de la terre, des cailloux, voire des navets, qu'il convient de retirer.
Si le monastère possède du blé dans son inventaire, il est considéré comme étant "en entrée" de cette phase 1.
Chaque moine a la possibilité de cliquer sur "Travailler" et ainsi de participer au nettoyage du blé. Mais inutile d'être plus d'une personne sur ce poste ! En effet, l'atelier de nettoyage du blé permet de nettoyer dix sacs de blé au maximum par jour, et cette tâche est très bien remplie par un seul moine.

A l'issue de cette phase de nettoyage, 1 sac de blé est transformé en 100 unités de blé nettoyé.

2°/ Trempage

Le trempage n'est pas plus compliqué que le nettoyage du blé. Le trempage permet d'augmenter le taux d'humidité du blé pour permettre sa germination. Les grains sont ainsi trempés dans l'eau (on a rien trouvé de mieux pour augmenter le taux d'humidité).
Attention : hydrate seulement les couches supérieures de l'épiderme.
Une personne est requise pour ce travail - en effet, le capacité maximale des cuves de trempage permet de traiter 1000 unités de blé nettoyé, ce qu'une seule personne suffit à réaliser.

A l'issue de cette phase, 1 unité de blé nettoyé est transformé en 1 unité de blé au taux d'humidité de 45% environ

3°/ Germination

Là, c'est plus compliqué. Il s'agit d'étendre les grains de blé humidifiés sur de grandes aires qui forment le germoir, ce qui nécessite beaucoup de main d'oeuvre. Par ailleurs, la température et le taux d'humidité des

grains doit être strictement vérifiés, afin de permettre une bonne germination.

Le germoir a une capacité de traitement maximal de 1000 unités de blé. Chaque moine peut traiter 50 unités de blé. Pour être utilisé à pleine capacité, 20 jours-homme sont donc nécessaires.

Le taux d'humidité, après mise en service du germoir, est de 45%, et sa température autour de 15°C (C comme Celsius !)

Chaque heure, chacune des personnes qui travaillent dans le germoir (ainsi que l'abbée) peut modifier l'un de ces paramètres de + ou - 1 °C ou + ou - un point. Si personne n'a modifié un paramètre, alors celui-ci évolue spontanément.
De ce cas, toutes les heures, la témpérature peut évoluer spontanément entre +0°C (C comme Celsius !) et +1°C (C comme Celsius !), et le taux d'humidité peut évoluer entre -2 points et 0 point.

La température doit rester comprise entre 10°C (C comme Celsius !) et 20°C (C comme Celsius !). Le taux d'humidité doit rester compris entre 37% et 50%. Au cas où ce ne serait pas le cas à une heure donnée, alors
il sera appliqué une pénalité : 2% de la quantité de blé en entrée sera perdu pour chaque point d'humidité ou chaque degré d'écart avec la fourchette. Ainsi, une température de 22°C (C comme Celsius !) provoquera la perte de 4% du blé.

A l'issue de cette phase, 1 unité de blé est transformée en 1 unité de blé germé

4°/ Touraillage

Pour stopper la germination, on supprime l'humidité des grains en les chauffant. Bon, on va pas faire de grands discours : on met le blé au four pour qu'il chauffe.

La touraille a une capacité de traitement maximal de 1000 unités de blé. Chaque moine peut traiter 500 unités de blé. Pour être utilisé à pleine capacité, 2 jours-homme sont donc nécessaires.

Mais il y a une petite subtilité (en plus du fait que ce four, au lieu de l'appeler "Four" comme le fait le vulgaire on l'appelle "touraille" ce qui est nettement plus classe), c'est qu'il y a deux phases distinctes :
- la dessication. L'humidité s'échappe. La température est comprise entre 40°C (C comme Celsius !) et 50°C (C comme Celsius !)
- le coup de feu. Pendant 2 heures, la témpérature est élevée entre 80°C (C comme Celsius !) et 105°C (C comme Celsius !)

Il faut se débrouiller pour faire le coup de feu avant la fin de la journée, sinon la tambouille n'est pas réussie.

Pendant la phase de dessication, la témpérature est vérifiée par le programme (pardon : par dame Nature) toutes les deux heures. Pendant le coup de feu, la témpérature est vérifiée toutes les demi-heures.

Pendant la phase de dessication, toutes les deux heures, chacune des personnes qui travaillent sur la touraille (ainsi que l'abbée) peut modifier la température de + ou - 1°C (C comme Celsius !). Si personne n'a modifié un paramètre, alors celui-ci évolue spontanément.
Dans ce cas, toutes les deux heures, la témpérature peut évoluer entre -1°C (C comme Celsius !) et +1°C (C comme Celsius !)

Pendant le coup de feu toutes les demi-heures, chacune des personnes qui travaillent sur la touraille (ainsi que l'abbée) peut modifier la température de + ou - 2°C (C comme Celsius ! Ca se voit que je fais un copier-coller, ou pas ?). Si personne n'a modifié un paramètre, alors celui-ci évolue spontanément.
Dans ce cas, toutes les demi-heures, la témpérature évolue de façon un peu complexe : entre +5°C et +15°C la première demi-heure, entre +0 et +3 la deuxième, entre -2 et +1 la troisième, entre -3 et 0 la quatrième et entre -5 et -2 ensuite. Bref, faut être là pour contrôler, surtout pendant le coup de feu.

Les pénalités éventuelles sont les mêmes que dans le cas de la germination, pour les deux phases.

Attention, le coup de feu doit durer entre 2h et 2h30. S'il dure moins longtemps, il y aura des pertes (par tranche de 25% par demi-heure manquante par rapport à 2h). Si vous montez jusqu'à 3h, vous êtes bons pour tout jêter à la poubelle.

A l'issue de cette phase, 100 unité de blé germé est transformé en 1 sac de malt. Ce malt peut tout à fait être stocké, revendu, afin d'être utilisé plus tard.


5°/ Brassage

Bon, on va aller plus vite car c'est le même principe.

Entrée : malt
sortie : du moût, mais pas pour le chat
1 sac de malt est transformé en 100 unités, si tout se passe bien.
Capacité maximale : 10 sacs de malt. 1 moine transforme 5 sacs, donc il faut avoir 2 moines

Paramètre à surveiller : la température, qui doit être comprise entre 68°C (C comme Kimono) et 76°C. Elle évolue entre -2 et +1°C si rien n'est fait. Elle est à surveiller toutes les heures

6/ Houblonnage

Le houblonnage nécessite d'avoir un sac de houblon par 100 unités de moût.
Un moine seul suffit à transformer 1000 unités, ce qui constitue la capacité maximale de l'installation pour l'instant.
Pas de paramètre à contrôler

7°/ Fermentation

La fermentation dure trois jours (il faut donc l'exécuter pendant 3 jours de suite)
Un moine seul suffit.
Il faut contrôler la température, qui ne doit pas sortir de la fourchette 15°C-20°C (mais on ne vérifie pas la température avec une fourchette, je vous le déconseille, notamment dans les cas de forte fievre où #### CE PASSAGE A ETE CENSURE par le comité d'éthique et de relecture de Celsius online, qui le juge absolument lamentable ####)

8°/ Conditionnement

Deux personnes sont requises pour créer 10 fûts de bière. Il faut des fûts vides.
Un fût contient 100 Chopes, donc à l'issue de ce processus, on a 1000 chopes.

E. Questions fréquemments posées (mais uniquement ayant un rapport avec le sujet)

1°/ "Je suis un abbée, je tiens à garder l'anonymat. J'ai complètement fait n'importe quoi dans les températures et tout et tout. Il fait très chaud dans le germoir, très froid dans le four, c'est la cata. J'fais quoi maintenant ?"

Très bonne question, Toto01. Le mieux à faire est de fermer les bâtiments qui posent problème (la fermeture a alors lieu le lendemain), de prier un peu en pensant à une poire, puis, le lendemain, de rouvrir ces batiments (ouverture différée au lendemain, là encore). Hop, par la grace d'Aristote, la bâtiment revient à des paramètres convenables. En deux jours, il est ainsi possible de faire un "reset" (si vous me passez l'expression d'origine anglo-saxonne) d'un bâtiment.
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Agami

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MessageSujet: Re: Les monastères et l'élaboration de la bière, explication   Les monastères et l'élaboration de la bière, explication EmptyMer 7 Fév 2007 - 1:00

Lévan a écrit:
A. Généralités

Les monastères sont situés sur des "noeuds", comme les villes ou les capitales.
Le terme "monastère" est encore un peu flottant, et peut désigner une abbaye par exemple.
Les monastères dans les RR sont toujours situés à l'extérieur des villes.
Il est très probable que les monastères seront non-mixtes.
N'importe qui peut entrer dans un monastère. Mais pour avoir accès à la plupart des fonctionnalités intéressantes, il faut bien sûr être moine. Pour cela, il faut formuler une demande d'adhésion et être admis par l'abbé.


B. Survol

Les monastères et l'élaboration de la bière, explication Monastere

A l'intérieur d'un monastère, on trouve :

- un marché : identique aux marchés dans les villages
- une chappelle (au sein même du monastère) : est une sorte d'Eglise + mairie
- réfectoire : c'est là que les moines mangent. Pour l'instant, ça ressemble beaucoup aux tavernes des autres villages, mais ça va évoluer

- Champ & atelier : les principaux endroits de production économique en commun

C. And now comes the binouze

L'activité du premier monastère est le brassage (pas uniquement le brassage en fait, comme vous allez le voir) de la bière. D'autres monastères pourront également, selon un système proche dans l'esprit, faire du vin ou des livres

Produire la bière requiert de nombreuses étapes. Généralement, c'est l'orge qui est utilisé, mais on peut également utiliser d'autres céréales. Pour l'instant, nous choisissons exclusivement le blé.
La bière nécessite également du houblon (utilisé pour la stabiliser, surtout à cette époque, beaucoup plus que pour le goût)

Seuls les monastères peuvent cultiver le houblon (un champ pousse en 10 jours et nécessite une unité plantée pour 10 récoltées)

Le blé subit différentes transformations qui nécessitent 1°/ de la main d'oeuvre 2°/ le contrôle de différents paramètres 3°/ Certaines matières premières

Ces différentes phases se déroulent dans des lieux différents et ainsi un moine peut travailler sur le nettoyage du blé, pendant que deux autres travaillent sur le touraillage. Bien entendu, ils ne travaillent alors pas sur la même matière première, car une unité de blé doit passer *successivement* par chacun de ces états

Je vous donne ici les différentes phases, ainsi que le nombre de personnes qui doivent être présentes pour un rendement optimal, si l'on considère qu'on vise à créer 10 fûts de bières, c'est à dire 1000 chopes. Chaque phase dure 1 jour, sauf mention contraire.

1°/ Nettoyage du blé : 1 personne
2°/ Trempage 1 personne
3°/ Germination: 20 personnes. Il faut contrôler la témpérature et
l'humidité sur toute une journée (c'est à dire qu'un joueur - ou plusieurs s'ils se relaient - devront vérifier que la température et l'humidité évoluent correctement)
4°/ Touraillage : 2 personnes. Dès que la touraille est allumée (c'est
l'abbé qui le fait, ça coûte une stère de bois), un joueur au moins doit
faire "le coup de feu", en augmentant brutalement la température, puis
éteindre deux heures plus tard (il faut contrôler la température)
A l'issue de ces 4 étapes, le blé est transformé en malt, avec un ratio 1:1
si les paramètres ont bien été contrôlés
5°/ Brassage : 2 personnes. Contrôler la température. Nécessite, donc, du malt
6°/ Houblonnage : 1 personne, on rajoute du houblon
7-8-9°/ Fermentation : 1 personne ; dure 3 jours. Contrôler la température
(mais qui évolue peu)
10°/ Conditionnement : 1 personne. On rajoute des fûts en bois.

-> et hop, à l'issue de ce processus, on a 10 fûts

J'encourage les premiers monastères à ne pas dépasser 20 moines, pour la seule activité "bière". Il peut sans problème autant de monastères que de comtés/duchés (j'ai pas dit que c'était obligatoire !)

D. Quoi d'autre sur les moines ?

Les moines sont payés par le "supérieur" (abbé, etc.) qui est à la fois une sorte de curé et une sorte de maire.

Quand un joueur est moine, il peut opter pour un passage de niveaux (passage au niveau 2 et/ou au niveau 3) aménagé.

Pour passer au niveau 2, un moine :

- n'a plus besoin que de 200 écus, au lieu de 500
- n'a plus besoin que de 10 dans chaque caractéristique (intelligence, force, charisme)
- doit rester 2 moins (consécutifs ou non) dans l'enceinte du monastère (dans l'enceinte, c'est-à-dire exactement sur le noeud)

Pour passer au niveau 3 (uniquement voie de l'Eglise et de la science), un moine :

- n'a besoin que de 80 en intelligence, 60 en force et charisme
- doit avoir passé 6 mois dans l'enceinte du monastère

Un moine peut également tout à fait passer les niveaux de façon normale
Un joueur peut décider à tout moment de devenir moine.
Un moine ne peut pas avoir accès à ces champs ou à son échoppe (qu'il choisit néanmoins au passage de niveau, de façon normale).
Un moine peut renoncer à tout moment à la vie monacale. Il retrouve alors ses champs et son échoppe.

E. Et quoi ensuite ?

Attention : tout ça est en bêta-test et pourra donc évoluer (je pense notamment aux condition de passage de niveau pour les moines - d'ailleurs vous pouvez faire vos commentaires dessus)

Il y aura peut-être une façon de "racheter" les jours d'ancienneté nécessaires au passage de niveau.

Le monastère va ouvrir ces portes très bientôt (le dernier bug n'a pas aidé Very Happy ).
Plus tard, assez vite (car c'est le même principe, mais avec plus de travaux sur les champs, et moins en atelier), les monastères pourront choisir de faire du vin plutôt que de la bière. Viendra également la possibilité de faire des livres.

Egalement, c'est dans les monastères que les érudits pourront trouver la quiétude suffisante pour recopier des livres. Les monastères disposeront également d'une bibliothèque, comme les universités.
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