[RP] Hommage et funérailles à Feue Glassheart (28 janvier 1460)

Apprenant la terrible nouvelle, Pégas tout bouleversé il écrit une lettre et l'envoya à Jehanne espérant que la longue distance depuis le Béarn n'empêchera pas le message d'arriver à temps...

Citation :

Très Chère Jehanne.
L’amitié que je vous porte m’a rendu aussi sensible qu’à vous la perte que vous venez de faire dans la personne de notre amie et ancienne sœur d’arme, votre fille « Glassheart ». Elle était aimée de tous ceux qui l’ont connu, et appréciée pour sa grande bonté. Elle emporte dans la tombe les regrets de tous ses amis qui reporteront sur vous l’affection qu’ils avaient pour elle. Il faut être forte comme vous l’êtes pour soutenir une si rude épreuve, car j’imagine votre douleur par la tristesse que je ressens moi-même.

Je souhaite que la sympathie de tout ce qui vous porte affection vienne adoucir un peu votre chagrin et je vous assure, en cette pénible circonstance, de ma très cordiale amitié.

Pégas.

Le capitaine avait fort à faire, mais il parvint à se libérer, arrivant assez juste. Habiller sobrement, sans aucune de ces signatures, sauf le noir, il se glissa dans l'audience discrètement et vit l'entrée du cercueil. Il était morose, s'il n'avait pas connu Glassheart personnellement, elle avait été une officière excellente et une capitaine efficiente. Des temps troublés où trop de femmes et d'hommes valeureux rejoignaient le tout Haut. Au moment du crédo, Labreck peu familier, emprunta les paroles de la majorité, une fraction de seconde décalé:

Citation :

Je crois aux Dieux des vents, très hauts et tout puissants,
Créateurs du ciel et de la mer,
Des ouragans et des sirènes,
Juges de notre âme à l'heure de notre noyade.

Et en Aristote, son prophète,
Fils de ses parents,
Envoyé pour enseigner la sagesse,
Et les lois divines de l'univers aux hommes en pleine tempête.

Je crois aussi en Christos,
Fils de ses parents, lui aussi,
Il a voué sa vie à nous montrer les bons courants,
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous l'éponge,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le soleil ou l'attendait Aristote à tribord du Très-haut.

Je crois en l'action divine,
En la sainte église aristotélicienne romaine, une et indivisible,
En la communion des saints,
En la rémission des péchés,
En la vie éternelle.

Amènes.

C'était maintenant le temps des récits, que dire? Rien, c'était une mauvaise période et le capitaine de l'Ost avait la déveine de devoir rester distant. Déjà un homme peu habitué à exprimer de façon trop évidente ses sentiments, sa position et ses fonctions l'obligeait à garder la tête froide, mais à l'intérieur il était bien triste. Tant de soldats qu'il avait signé l'arrêt de mort, lui et quelques autres, et voilà Glassheart qui ne mourrait même pas en première ligne, du moins à ce qu'il en savait.

Puis Jehanne qui s’exclama l'avoir tuer, moment de crispation, même si c'était vrai, ce n'était pas le temps qu'elle tombe en dépression nerveuse. Puis soupir de soulagement, un simple pigeon, la navigatrice devait avoir un brin abusé de la boisson. Labreck continua d'écouter et d'observer la cérémonie, restant discret parmi l'audience.

Mélisende écouta les uns et les autres. Un moment de silence s'était fait et alors qu'elle pensa que tous ceux qui le voulaient s'étaient exprimé, elle fut surprise par les paroles de Jehanne. Un peu décontenancée, elle marqua une pause puis reprit.

Hum... Bien... Je pense que chacun de nous a pu s'exprimer, si ce n'est par la parole, tout du moins par la pensée et la prière.

Elle alla alors vers l'Autel, alluma un cierge auprès du grand cierge en tout temps allumé, et prit aussi la croix d'Aristote qu'elle avait préparée.
Allant se tenir auprès du cercueil, elle leva le cierge et dit :

L'Amitié est la lumière du monde, c’est la flamme qui réchauffe notre cœur.
Quelle éclaire maintenant la route de Dame Glassheart qui la conduit maintenant au Royaume de Dieu !

Elle déposa le cierge sur le chandelier attenant au cercueil. Elle prit alors la croix, la montra à tous et dit :

Dame Glassheart, nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
Cette croix est le signe qui relie Aristote et Christos, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle

Elle déposa la croix sur le cercueil et observa un petit moment de recueillement. Elle reprit ensuite :

Bien, je vais demander aux porteurs de transporter le cercueil jusqu'au cimetière. Les autres fidèles nous accompagnerons derrière nous en procession.
Monseigneur Mélisende prit la tête de la petite troupe, et les dirigea jusqu'au lieu où serait inhumé Glassheart.

A la demande de l'évêque , Chany se leva et gagna l emplacement qu'elle avait quitté quelques temps plutôt aux côtés des autres porteurs

Mains jointes, la jeune femme récita à voix basse à son tour le crédo des marins.

Je crois aux Dieux des vents, très hauts et tout puissants,
Créateurs du ciel et de la mer,
Des ouragans et des sirènes,
Juges de notre âme à l'heure de notre noyade.

Et en Aristote, son prophète,
Fils de ses parents,
Envoyé pour enseigner la sagesse,
Et les lois divines de l'univers aux hommes en pleine tempête.

Je crois aussi en Christos,
Fils de ses parents, lui aussi,
Il a voué sa vie à nous montrer les bons courants,
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous l'éponge,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le soleil ou l'attendait Aristote à tribord du Très-haut.

Je crois en l'action divine,
En la sainte église aristotélicienne romaine, une et indivisible,
En la communion des saints,
En la rémission des péchés,
En la vie éternelle.

Amen


Monseigneur Melisende, une fois la prière du créateur achevée, invita les présents à témoigner et rendre hommage à Glassheart afin de partager les souvenirs que chacun avait d'elle. Tout à tapotant le dos amicalement de Jehanne, elle tendit l'oreille aux divers témoignages. La jeune femme se glissa elle aussi entre deux témoignages. Elle avait eu bien du mal à coucher ses mots sur le vélin ... Deux disparitions coup sur coup, sans doute de trop et pis surtout celle-ci. C'est d'une voix émue qu'elle fit lecture de son hommage. Hommage entrecoupé par moment de pauses marquées, afin de reprendre son souffle mais aussi visualiser quelques souvenirs personnels avec la défunte.


Une fois ses paroles dites, en silence, elle retourna auprès de Jehanne. Elle prêta attention aux autres prises de paroles. Et pis, Monseigneur Melisende, après un moment de recueillement et l'épisode d'une résurrection de pigeon, alla alors vers l'Autel, alluma un cierge auprès du grand cierge en tout temps allumé, et prit la croix d'Aristote.

L'Amitié est la lumière du monde, c’est la flamme qui réchauffe notre cœur.
Quelle éclaire maintenant la route de Dame Glassheart qui la conduit maintenant au Royaume de Dieu !

Ombeline observa les faits et gestes de l'officiant.

Dame Glassheart, nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
Cette croix est le signe qui relie Aristote et Christos, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle

Bien, je vais demander aux porteurs de transporter le cercueil jusqu'au cimetière. Les autres fidèles nous accompagnerons derrière nous en procession.

Il était temps pour aller de reprendre sa place près du cercueil, ce qu'elle fit ... rejoignant ses autres comparses en silence ... presqu'en silence^^ Jehanne manifestait déjà sa présence.

Pfff... quelle idée de déposer une croix là-dessus franchement !
C'est encore plus lourd...

Petit regard vers la matelote.

Chutttttttt

Ayant porté Glass vers sa dernière demeure , Chany se recula afin de laisser les proches lui dire adieu.

Elle s'avança à leur suite, murmura un aurevoir en lançant une poignée de terre et se recula...