[RP][Petit Coin des Artisans] Les ruelles encombrées

A proximité du Château d'Arras se trouve une grande enceinte, haute d'environ 12 pieds, qui semble receler un secret inestimable. De dehors, on entend toutes sortes de bruits surprenants, des cris, des rires, des bruits de chevaux sur la chaussée... mais on sent aussi un mélange inexplicable et insoupçonné d'odeurs...

A bien y regarder, les gens qui y entrent sont souvent un peu abattus, semblent fatigués, ou en tout cas paraissent las. Mais quand on les voit ressortir, quel changement! Les sourires sont présents sur les visages, les rires se succèdent aux coups de coude entre amis, les gens semblent même plus propres et repus! Parfois, ils ont même des marchandises dans les bras!

Que s'est-il passé entre-temps? Se sont-ils lavé? Se sont-ils débarrassé de tous leurs soucis en mangeant quelque chose? Ont-ils fait des achats pour leur commerce ou pour eux?

L'enceinte recouvre un des joyaux de l'annexe militaire: le coin des artisans. Ce coin dont beaucoup entendent parler, sans trop croire à son existence. Ce coin dont on parle aux enfants, des étoiles dans les yeux, en leur disant que s'ils sont sages, ils pourront y aller un jour! Qu'ils découvriront le bonheur d'une forgerie ou d'une blanchisserie militaire, qu'ils pourront se délasser dans les étuves auprès de personnes charmantes, qu'ils pourront déambuler dans les ruelles encombrées de cet endroit ô combien féérique...

Lorsqu'on y entre, on est tout de suite surpris par l'avalanche de couleurs, de bruits et d'odeurs qu'on y trouve. Un petit regard vers la droite, et on se dirige dans le coin des artisans plus traditionnels: forgerons et charpentiers principalement. Sur la gauche, on va plus dans les coins des tisserands et blanchisseurs, ainsi que vers une cuisine d'où s'échappent les odeurs les plus alléchantes.

Si l'on continue tout droit, on va vers les étuves, et l'Hospital militaire à proprement parler. Mais avant d'y aller, sur le chemin tout un tas de gens vous arrêtent, vous proposent des marchandises souvent bien trop inutiles... mais n'est-ce pas pour cela qu'on les achète?!

Le dédale de rues est comme un appel irréfragable à y aller, à s'y perdre, et à profiter de l'endroit en fermant les yeux.


[HRP: note: ceci est un topic RP, merci de ne pas l'oublier! Si vous voulez profiter du coin des artisans, merci de faire un petit RP pour y aller /HRP]

Gervaise avait quitté la taverne et se dirigeait vers sa blanchisserie, elle avait pas mal de linge à laver et devait se remettre tres vite au travail..
Elle se deplaçait dans le rue des artisans tout en se dodelinant, ses petites jambres potelées et ses formes plus que généreuses la faisait ressembler à une petite boule, ce qui lui donnait cette démarche si peu gracieuse...
Tout en marchant elle gromelait encore, rageant et pestant apres les personnes qu'elle avait croisé en taverne

"pfff tous des moqueux d'gins...vla tout suffit d'et difforme, d'pas etre aux normes, et tout l'monde qui s'moque ed'vous...comme si eun a pont le droit de vive comme chez aut'"

Tout à ses pensées elle arrivait non loin de la forge, passant devant elle ne bouda pas son plaisir de regarder le beau forgeron et ses muscles saillants, en train de marteler le fer qu'il venait de faire rougir, elle soupira se disant que ce genre de beau mâle n'etait pas pour elle, vilaine femme difforme à l'accent du terroir dont tout le monde se moquait, elle continua donc son chemin jusqu'à sa boutique...

Elle prit alors le linge qui etait en attente d'être lavé, et se dirigea vers le lavoir....

Madelon avait quitté le lavoir et s'en retournait avec son linge propre vers la boutique de la commerçante qui lui avait confié ce travail, elle pourrait etendre les draps fraichement lavés dans le grenier de cette derniere, elle occupait d'ailleurs une petite chambre sous les toits qui donnait dans ce grenier, la commerçante lui louait en echange de quelques taches que Madelon effectuait pour elle, mais celà ne lui remplissait malheureusement pas l'estomac..

Tout en traversant la ruelle des artisans, elle chantonnait, perdue dans ses pensées egayées à l'idée de peut etre pouvoir occuper la place de taverniere dont venait de lui parler Gervaise....

Elle remarqua le bruit que faisait le forgeron martelant le fer contre son enclume, elle jeta alors un regard dans sa direction, la petite dame lui avait parlé de beaux mâles dans les environs, elle avait l'oeil en tout cas, nul doute l'homme en faisait parti....

Elle s'etait enfuie tres rapidement, par peur qu'il ne cherche à obtenir sa recompense trop vite, ou par jeu tout simplement, même elle etait bien incapable de le savoir, elle etait si habituée à ce que les hommes l'approchent de trop pres, qu elle les fuyait toujours quand il l'etaient trop, mais lui.....peut etre allait il avoir sa chance....

Elle courait à perdre haleine, sant trop se retourner pour savoir si il etait à ses trousses, le bruit que faisaient ses pas sur pe pavé lui suffisait pour savoir qu'il etait juste derriere elle....Sa taille était fine et la jeune fille elancée, mais les quelques verres d'anis qu ils burent ensembles n'arrangeaient pas la course qu'ils avaient engagés, elle tourna quand meme un peu son regard derriere elle mais erreur fatale, ça la fit trébucher, et la voila s'etalant de tout son long sur le sol humide, heureusement elle plaça ses deux mains vers l'avant et amortit sa chute, la voilà a plat ventre ses jupes relevées sur le haut de ses cuisses...
A peine tombée, qu'elle se remit sur ses genoux se retrouvant agenouillée sur le pavé replaçant son jupon sur elle, elle leva alors son regard vers Bry qui etait à ses cotés, et se mit à rire d'elle et de sa maladresse...

je crois messire que vous avez gagné la course

Elle se frotta ses mains les unes contre elles et les essuya sur ses jupes, et lui tendit la main pour qu'il l aide a se relever

Bry la suivait en riant toujours quand il la vie s'effondrer d'un coup; en une seconde, il fut sur elle, alors qu'elle s'était redressée. Soulagé qu'elle ne se soit pas fait mal, il lui fit un gros sourire, la regardant.

Il rit avec elle, et lui tendit sa main pour l'aider à se relever. Il prit ses mains dans les siennes, et déposa un petit baiser sur chacune, en souriant.

Assez proche d'elle, il sentit son coeur s'accélérer, les souffles de fumée devenaient plus fréquents dans l'air frais. Il s'écarta d'elle un instant, puis il la regarda à nouveau, et constata qu'elle ne semblait pas avoir mal du tout, mais alors vraiment pas!

Non mais vous plaisantez?? C'est vous qui gagnez la course, et largement, vous m'avez vraiment distancé; et si j'étais susceptible, je pourrais même vous en vouloir

Il éclata de rire, puis demanda:

Vous êtes sûre que ça va, hein? Si vous voulez, je vous propose mon épaule pour arriver à a forge, ce sera moins risqué, et... pas forcément moins agréable, non?

Il lui fit un clin d'oeil, et se rapprocha à nouveau un peu d'elle, pour lui proposer son épaule. L'avantage est qu'il se sentait moins troublé par l'alcool suite à la course. Mais la proximité de Madelon faisait un effet presque double à celui de l'alcool.

Elle se releve grace à son aide, et tres touchée par le fait qu'il lui baise la paume des mains...

Elle se penche et souleve ses jupes pour verifier que ses genoux n'ont rien....plie et replie son genoux

ben ça à l air d'aller, regardez ils plient encore...oh juste un peu de boue, par contre ma jupe....

Elle tente de frotter mais, la jupe est toute crottée

je suppose que vous avez un peu d'eau chez vous? pour que je puisse me nettoyer

Elle laisse retomber sa jupe et lui prend le bras, elle aurait bien envie de feindre la douleur, et se laisser porter jusque sa forge...mais bon ce n etait pas son genre de se faire plaindre et encore moins d abuser de ce genre de situation, bien que....

Elle soupira legerement

donc qu'ai je gagné, puisque je suis declarée vainqueur, je pense que nous sommes à egalité partout, je vous devais une recompense, vous m en devez une, nous sommes quittes

Elle soutint alors son regard et attendit de lire sur son visage sa reaction, bouderait il...Cette fois c'etait elle qui le taquinait.

Bry la regarda, et sentit son pouls s'accélérer encore un peu plus quand elle souleva sa jupe de manière si simple. Il ne s'y attendait pas, et détourna le regard; pas assez vite pour ne pas voir ses belles jambes blanches, ainsi que ses genoux. Il fit mine de répondre comme si de rien n'était:

Oh oui... tout a l'air de bien marcher... mais vous savez, on n'est jamais trop prudents... si vous sentez la moindre douleur, dîtes-le moi, et je vous porterai jusqu'à ma forge, d'accord?

Il rajouta, comme se sentant obligé de le dire:

Pour votre santé, bien sûr

En revanche, pour la course, et bien... je crois que vous avez raison, 1 partout, balle au centre, on verra le prochain alors

Il lui fit un petit clin d'oeil, et reprit en commençant à marcher lentement, Madelon à ses côtés:

La première chose que nous ferons, ce sera nettoyer votre jupe alors. Si vous le souhaitez, vous pourrez vous changer à la forge, et je porterai vos habits à l'intendance ensuite. C'est comme vous voulez!

Ils firent ensuite quelques pas, et arrivèrent à proximité de la forge.

Elle marchait tout à fait normalement,se hanches se balançant negligemment, aucun signe de detresse à l'horizon, mais dommage les effets de l'alcool s'etaient completement dissipés....et les emotions et la course folle qu'ils venaient faire lui avaient donné soif

à voir vos bras musclés, je ne doute point que vous n'auriez eu aucun mal à me porter allegrement...mais vous êtes tres gentil ça ira...regardez je vais pouvoir de nouveau detaller comme un lievre...mais inutile nous sommes arrivés chez vous je crois....dites moi...z avez du pere naud dans votre forge, parceque c est pas tout ça, mais fait soif quand même? vous trouvez pas?

Elle fut surprise qu il lui propose de se changer, aurait il des jupons chez lui? etrange ça

vous avez pour habitude de vous traverstir? je vais porter quoi si j enleve ma robe pour la laver, et puis Gervaise est peut etre rapide...mais je peux peut etre la rincer chez vous, elle sechera vite devant la chaleur de votre forge!

un petit page chargé d'affiche passa par la et placarda sur un mur une belle affiche.