Salle d'opération

Sujet: Salle d'opération Dim 6 Jan 2013 - 18:37

[Ce lieu, est strictement interdit à tout non membre de l'hôpital. Ce lieu traitera les interventions lourdes et devra donc être préparé un minimum avant son utilisation par le personnel.]

Le médecin-chef arriva enfin devant la salle d'opération. Celle-ci avait été préparé suivant les conseils de spécialistes. Liptis put y voir une table d'où pendait quelques attaches discrètement camouflées par un grand drap blanc. Un petit renflement, en haut de la table, accueillerai la tête du patient si nécessaire. Des petits coffres hébergeaient tous les ustensiles nécessaires à de multiples interventions, graves ou bénignes. Du linge était abrité dans de volumineuses armoires tandis que les murs étaient recouverts d'épaisses tentures. L'un des murs accueillait une cheminée où pendait un énorme chaudron destiné à faire bouillir l'eau. Non loin, un brasero servirait pour les cautérisation. Enfin, une fenêtre, habilement dissimulée derrière une tenture permettrait de maintenir dans cette pièce une aération correcte et satisfaisante.

Satisfait, le médecin-chef ferma la porte à clé et s'éloigna.

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Sujet: Re: Salle d'opération Ven 22 Nov 2013 - 19:45

Un convoi arriva a brides abattues à l'hospital. Le brancard de traviole, ses quatre porteurs n'étant pas vraiment uniformisés. Et un cinquième courrait à côté en maintenant des linges sur les deux bras du secouru. Ce cinquième, c'était Robert, encore plus rouge que d'habitude d'avoir du pressé le pas.

Poussez vous!!!

Il lâcha quelques instants les linges pour aller ouvrir les portes. Direction la salle d'opération. Y'avait pas de temps à perdre. Il avait perdu déjà pas mal de sang, mais ca semblait se stopper.

Il débarrassa la table sur laquelle serait transféré Leportel, déplia un grand drap rouge sur la table et aida l'escorte a l'allonger.
Il faudrait faire vite, la suite du tournoi allait avoir lieu... Ils ne devaient pas etre en retard. Quoique si il pouvait perdre la grande carcasse armurée ici, il le ferait bien volontiers. Oui roro n'avait pas encore tilté qu'il n'avait rien a faire dans la suite des duels...Mais bon, il finirait par s'en rendre compte a un moment.

En tout cas pour le moment, Robert humait l'écharpe d'Ombeline, se remplissant les narrines de cette odeur de violettes en attendant les ordres.

Sujet: Re: Salle d'opération Sam 23 Nov 2013 - 14:39

Remplissant quelques papiers concernant les maladies et les derniers blessés, Liptis entendit du remue ménage du côté de la salle d'opération. Intrigué, il alla voir.

Il y avait du monde dans la salle...

Qu'est-ce qui ce passe ici ? Voyant un corps allongé, il s'approcha rapidement de Robert.

Renseignez moi Robert ; Que ce passe-t-il ?

Le médecin s'approcha du blessé attendant qu'on lui dise les causes de ses blessures.

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Sujet: Re: Salle d'opération Dim 24 Nov 2013 - 12:58

Maigh était arrivée portant le brancard. C'est qu'il était quand même un peu lourd le Leportel, heureusement qu'ils étaient 4. Ou alors était ce le fait que le brancard ne soit pas plan qui gênait dans l'avancée?
Elle chassa ses pensées en arrivant à l'hospital.

La salle d'opération est vite rejointe et Leportel déposé aussi délicatement que possible sur la table qui trone au milieu. Sans perdre de temps, Maigh se saisit d'une paire de force et commence à couper les manches qui pourraient gêner un nettoyage efficace et une guérison rapide.

C'est à ce moment là que Liptis arriva. Elle laissa Robert expliqué, il était plus au fait des événements qu'elle.. Pendant ce temps, elle prépara le blessé pour les soins. Vira les morceaux d’étoffes déchirés, dégagea les deux plaies.

On peut commencer à nettoyer les blessures!

Le on était pour celui qui le prendrait pour lui, Robert ou Liptis. Quant à Maigh elle se lava les mains au vinaigre et commença à s'occuper du bras droit.

Sujet: Re: Salle d'opération Lun 25 Nov 2013 - 11:24

Alors que ca s'activait, une voix se fit entendre.

Renseignez moi Robert ; Que ce passe-t-il ?

Le rouquin laissa quelques instants son rival pour s'approcher du Médecin chef.

Nous revenons du Tournois d'épée organisé pour la fête de l'indépendance. Et le Sieur Leportel, a été blessé aux deux bras par le Chevalier Bayard.
Et comme il fallait recoudre.... On l'a ramené ici.

Puis se rapprochant du blessé qui commençait à être dépouillé de ses manches, il continua.

Des coups d'épée, les saignements ont ralentis...Mais avec la poussière de la lice...

Et c'est a ce moment là que Maighdin prit également la parole.

On peut commencer à nettoyer les blessures!

Robert après son exposé aurait presque demandé a Liptis de préparer son matériel de couture pendant qu'ils nettoyaient. Mais bien vite sa place d'aide soignant lui revint en tête, et il attendit donc les instructions.

Sujet: Re: Salle d'opération Lun 25 Nov 2013 - 12:41

Bayard avait aidé à déplacer Lou, et à porter le brancard. Mais bon, comme il boitait encore, de la blessure de la joute plus la fatigue du combat avec Lou, la route n'avait pas été si facile. Il ne dit rien, laissant Robert et Maigh parler au médecin-chef, Liptis. Il était pâlot, autant de fatigue que du fait de s'en vouloir d'avoir peut être frappé un peu fort...

Hum... si je peux aider... en attendant, vous auriez pas quelque chose fort, histoire de me remettre ?

Sujet: Re: Salle d'opération Lun 25 Nov 2013 - 14:45

Liptis écouta les explication de l'aide-soignant, hochant la tête pour montrer sa compréhension des évènements.

Maigh, je te laisse le soin de soigner ton blessé... avec l'aide de Robert. Je te sais capable de le faire donc, pas de soucis.

Regardant "l'armure vivante", le médecin ne put s'empêcher de constater combien Bayard semblait épuiser.

Messire, nous allons laisser Maigh et Robert s'occuper de Leportel... Vous, venez avec moi, que je vois si vous n'avez rien...

Entrainant le "cuirassé d'Artois" à l'écart, près du petite table, il l'invita à s'asseoir.

Vous avez été blessé à un quelconque endroit ? Vous avez mal ?

Tandis qu'il questionnait l'homme, Liptis tira d'un petit coffre une fiole remplie d'une eau de vie des environs d'Arras. Le bouilleur de cru de ses connaissances lui donnait régulièrement des surplus pour ses malades et des blessés. Le brave homme était persuadé que son alcool était plus efficace que toutes les potions du monde.

Liptis emplit un verre et le tendit à Bayard. Nul doute que cela le guérirait déjà pour partie. Mais, du coin de l'oeil, il surveillait ses assistant, près à intervenir à la moindre difficulté ou appel de ses assistants.

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Sujet: Re: Salle d'opération Mar 26 Nov 2013 - 8:52

Bayard pris le verre que lui tendit Liptis...

Merci beaucoup... arf, c'est du fort, mais ça fait du bien par là où ça passe... J'ai été blessé à la jambe lors des joutes, mais Jenny m'a déjà fort bien soigné. Je ne voudrais vous soustraire à d'autres patients qui ont plus besoin de vous que moi.

Le géant se lève, il a encore un dernier rendez-vous dans l'arène, un dernier combat.

Merci pour tout. Et si j'ai besoin de vous, je vous appellerai sans hésiter ! Vous me réconciliez avec la médecine, ce qui n'est pas petit exploit !

Bayard ne savait pas combien ces paroles étaient prémonitoire pour les jours à venir...

Sujet: Re: Salle d'opération Mar 26 Nov 2013 - 10:03

Son oreilles avait trainé sur la discussion entre Lipt et Robert. Quand les instructions arrivèrent, elle hocha la tête, et lança vers Liptis :

A vos ordres chef!

Un petit sourire en coin s'afficha sur ses lèvres. Elle était contente qu'il retrouve le poste, même si elle ne faisait plus parti de l'hospital officiellement. Mais bon là c'était un cas particulier, et puis on ne pouvait refuser des soins juste pour ne pas être a sa place officielle...

Les mains propres, le bras de Leportel dégagé, elle approcha une bassine dans laquelle elle avait déposé un peu de sel, très peu, mais quand même un peu, et commença à laver la plaie. Le sang coulait encore, c'était une bonne chose, il évacuait ainsi les saleté qui aurait pu pénétrer la blessure.

Une fois la plaie nettoyée, Maigh refit pression sur la blessure tout arrêter le saignement. Elle en profita pour observer Robert de l'autre côté. La Cambrésienne remarqua l'écharpe a son cou... Etrange. Elle jeta également un coup d'oeil vers Bayard et Liptis. Le Chevalier n'avait pas l'air en forme. Mais...qu'est ce qu'il lui donnait? Une potion magique? Elle réclamerait un test anti dopage de retour sur la lice... Tssss

Puis son attention revint sur Leportel. Elle le connaissait avec plus d'énergie et plus bavard. C'était pas souvent que l'Amiral était a terre... Et dans tous les sens du terme.

Sujet: Re: Salle d'opération Mar 26 Nov 2013 - 23:00

Les instructions tombent. Robert aidera aux soins. Pas de sourire, ca pourrait porter a confusion, comme si il était content du sort de Leportel. Bon...oui il était content. Après ca l'Amiral n'aura d'autres choix que de le laisser tranquille. Héhé, en fait c'était une bénédiction pour le rouquin. Il huma encore un peu l'écharpe offerte et commença également à nettoyer la deuxième plaie. Bah dis donc...il s'était pas loupé le Chevalier.

Les linges essuient le sang, se rincent et reviennent doucement frotter la blessure pour lui oter toute poussière. Celle ci semble être moins profonde que la première. Le sang à déjà cessé de couler. Un dernier passage et le tout est propre. Ses yeux se relèvent et cherchent ceux de Maighdin en face de lui.

Je crois que celle ci est prête à être refermée.
Voulez vous que je vous remplace pendant que vous faites les points? Et l'emplâtre...Voulez vous que j'aille en préparer pour avant le bandage?

C'est qu'il aurait presque perdu l'habitude du travail en équipe. Ca lui faisait du bien au Roro, tellement qu'il n'hésitait plus a proposer ses services partout.

Sujet: Re: Salle d'opération Jeu 28 Nov 2013 - 13:39

Robert lui annonce que la plaie est propre et prête pour la suite. Hochement de tête, et grace à un linge elle maintenant la pression sur le bras dont elle s'occupait.

Oui Robert, préparez l'emplâtre, et préparez aussi les bandages.

Petit moment de réflexion et avant que Robert ne parte, elle le rappela.

Robert! Regardez si il reste de l'onguent brun. Il sera peut être plus efficace qu'un emplâtre.

Malheureusement, la Soigneuse ne savait si le stock avait été renouvelé. Cet onguent contenait de multiples ingrédients qu'on ne trouvait que rarement. La confection était complexe. Mais ils en avaient eu pendant un temps, du coup l'espoir était possible. Il aiderait à la cicatrisation.

Et pendant que l'aide soignant était parti, elle sorti le nécessaire à la suture. Une belle aiguille courbe, et un fil solide. Le tout est passé au vinaigre avant de commencer. Travail appliqué, les points devaient tenir. Sitôt qu'il serait réveillé, Maigh ne doutait pas un instant que l'Amiral demanderait a partir. Elle souhaitait bien du courage à qui viellera sur lui.

Sujet: Re: Salle d'opération Jeu 28 Nov 2013 - 14:09

Liptis regarda partir Bayard.

Sachez messire, que les patients sont ici chez eux. Vous ne nous dérangerez jamais du moment que vous aurez besoin de notre aide.

Le médecin eut un sourire de satisfaction aux dernières paroles de l'homme. Et d'ajouter...

Soyez prudent tout de même...

Puis, rangeant la petite flasque, annotant la visite, il supervisa - de loin - le travail de Maigh et Robert. Il savait qu'en cas de nécessité ils sauraient faire appel à lui ; et il avait une entière confiance en ces deux là, fort habile à remettre sur pied les cas les plus sévères.

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L'emplâtre! Il sourit le roux avant de prendre le chemin de la sortie, pour aller préparer la mixture. Mais a peine avait il passé le pas de la porte qu'on le rappelait.

De l'onguent brun? Heu c'est pas le truc avec les morts dedans...?

Sa dernière phrase est dites avec un peu de dégoût. Il savait le remède efficace, mais bon...peu ragoutant dans sa composition.
Après un signe affirmatif, il passa la porte pour de bon et partit farfouiller dans la salle des remèdes.

La salle était petite, sombre, fraiche et sèche. L'endroit idéal pour conserver tout ca. A l'aide d'une bougie, il cherche l'onguent brun... Non pas ca.... Ca non plus...
Soudain il vit un pot portant l'étiquette d'onguent brun. Bingo!!
Mais en soulevant le dit pot...erf...il était presque vide. Robert n'avait en plus de ca aucune connaissance sur le dosage de celui ci. Est ce que ca suffirait?
Sans trop perdre de temps, il garda le bocal, fureta dans une autre salle pour attraper des bandages, et revint vers la salle d'opération, les bras bien chargés.

L'aide soignant posa les linges, et montra le bocal à Maighdin.

Ca suffira vous pensez? Il ne reste que ca.

Petit mouvement du poignet pour agiter le bocal et montrer la faible contenance.

Lou naviguait dans un monde étrange, entre rêve et réalité.
Inconscient, il sentait bien qu'on le manipulait etf la sensation était bien étrange.
Sa seule préoccupation était de savoir sil allait terminer au purgatoire ou dans un monde meilleur. Pour lui, aucun doute, c'était un ange donc il devrait bien en croiser un quelque part.
Des voix se faisaient entendre. Une voix féminine qui était douce à entendre. Des voix d'hommes également... elles ne lui étaient pas inconnus mais ça ne lui revenait pas. Pourtant, une d'elles semblait le contrarier. Mais pourquoi donc?
Il tenta de se souvenifr des événements qui avaient précéder cet état. Ah oui, un duel contre le ferrailleur crabé. Il avait été blessé. Qui dit blessé, dit....hôpital. Hôpital???? Mortecouille. Il ouvrit les yeux et se redressa d'un coup.

HOPITALLLLLLLLLLLLLLLLL!!!!!!!

Regard rapide autour de lui. Des visages familiers mais surtout.....Robert.

AHHHHHHHH, TU ES LA GROS PIF. JE VAIS TE DECOUPER EN DEUX. MORT AU GROS PIF..... A L'ATTAQUEEEEEEEEEEEEUUUUUUHHHHHHHHHHHH.

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Maigh leva les yeux pour voir le bocal que tenait Robert et hocha la tête, ca devrait suffire de toute façon.

Oui oui c'est bon. Posez le là. Je termine ca et vous pourrez en enduire les plaies refermées.

Et sans plus attendre, elle attaqua le premier bras, reprisant la blessure avec concentration et doigté. Les points s'enchainaient, et la fin approchait quand elle cru percevoir un premier mouvement de la part de l'Amiral. Réflexe? Sursaut? Reprise de conscience??
La dernière solution devait être la bonne. Leportel se redressa d'un coup, et c'est un miracle que le fils eu été assez long pour ne pas être arraché!

HOPITALLLLLLLLLLLLLLLLL!!!!!!!

Maigh, malgré le signe avant coureur qu'elle avait cru décelé, sursauta. Non mais il allait pas bien??
La Cambrésienne allait tenter de le rassurer, le rallonger pour terminer son travail, mais pas le temps, déjà il recommençait à crier.

Les derniers mots firent s'ouvrir grands les yeux de Maigh. Non...il n'allait pas sauter sur Robert??
Avant qu'il ne puisse faire quelque chose, elle le piqua avec l'aiguille pour attirer son attention, si elle pouvait. Pendant ce temps son autre main vient se plaquer sur l'épaule du Bertincourtois. Elle n'aurait surement pas la force de le retenir, aussi fallait demander du renfort.

Liptis!! On a besoin de toi!

Il ne serait pas trop de deux pour maintenir le brun. Robert? Hors de question qu'il approche désormais.

Leportel! Calmez vous!!

Un soupçon d'autorité dans la voix, une légère pression sur l'épaule.

Vous pourrez le découper plus tard, pour le moment c'est a nous de vous rafistoler. Si vous ne vous souvenez pas, Bayard vous a tranché a vif.

Petit coup de tête vers la blessure. Avant de faire signe à Robert de décamper.

Le bocal est posé non loin. L'aide soignant part se laver les mains au vinaigre, ca pue mais bon...parait que faut le faire alors il le fait. Ca c'est fait, maintenant Robert va pour s'approcher de Leportel, mais là.

HOPITALLLLLLLLLLLLLLLLL!!!!!!!

AHHHHHHHHHHHHHHHHHH!!

Bah oui, l'était quasi arrivé devant le brun quand il s'est redressé et s'est mis à hurler. Et le calme n'était pas revenu aussi vite qu'il était parti. Roro n'avait eu le temps de faire qu'un pas en arrière que Leportel l'avait vu (logique), reconnu, et avait repris ses menaces la où il les avait laissé.

AHHHHHHHH, TU ES LA GROS PIF. JE VAIS TE DECOUPER EN DEUX. MORT AU GROS PIF..... A L'ATTAQUEEEEEEEEEEEEUUUUUUHHHHHHHHHHHH.

Là, le rouquin tourna les talons et alla se placer derrière Liptis. L'Amiral n'oserait pas s'en prendre au Médecin chef. C'est de là qu'il vit Maighdin essayer de calmer Lou, mais aussi d'appeler Liptis. Ahh non pas son bouclier...
Pétrifié l'aide soignant ne bougea pas d'un poil. Le seul mouvement qu'il fit ce fut pour quitter la pièce quand Maighdin lui en signifia l'ordre... C'était surement mieux ainsi. Il resterait dans le couloir, si jamais l'autre sauvage s'endormait, il pourrait revenir aider.

Maigh venait de lui piquer le bras.

Aieuhhhhhhh, sauvage.
Ca ne va pas la tête de me trouer la peau.
Vais déposer plainte pour acte de cruauté.

Liptis!! On a besoin de toi!

Ah, ah, on appelle du renfort. Et hop, une nouvelle plainte pour association de malfaiteurs.

Leportel! Calmez vous!!

Me calmer, que nenny. Vous me ficelez comme un morceau de viande qui va passer au four et je dois me taire, alors non et rendez moi mon bras, il est à moi.

Vous pourrez le découper plus tard, pour le moment c'est a nous de vous rafistoler. Si vous ne vous souvenez pas, Bayard vous a tranché a vif.

Ah, je vais pouvoir découper gros pif?

Regardant Robert se cachant.

Toi, tu ne bouge pas, j'arrive.
Hummm!!!! L'bayou qui m'a fait mal? Ah oui, je me souviens.
Et hop, une plainte contre lui pour tentative de meurtre.
Et une autre contre Liptis, pour séquestration.
Et une aussi contre gros pif pour.....euh.......pour être nait et pour me pourrir la vie... et aussi pour draguer ma femme.

Il fut pris d'un coup de chaud et la sueur envahit son front.

Houlà, ça tourne. Vous m'avez drogué? Et hop, une plainte de plus pour empoisonnement.

Il s'essuya le front.

Bon, c'est pas tout ça mais je veux rentrer chez moi.
Où est mon ange?
Puis ne restez pas là sans rien faire, allez chercher mon bateau que je puisse rentrer.

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Liptis supervisait l'intervention. Pis il vit que cela commençait à mal tourner. Il allait s'élancer lorsqu'on le sollicita.

Il se précipita et pesa de tout son poids pour maintenir le blessé en place.

D'une voix sèche, il s'adressa à Lou...

Calmez-vous maintenant ! Laissez Maigh finir de vous soigner.

S'adressant à Robert, toujours tremblant à l'autre bout de la pièce...

Robert, prenez le petit flacon sans étiquette en haut de l'étagère. Si Lou venait à ne pas se calmer nous lui ferons prendre le contenu...

S'adressant ensuite à Lou... Et là vous serez beaucoup plus calme Lou...
Allez, on se calme ! ça va bientôt être fini et vous risquez de vous blesser plus...

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Calmez-vous maintenant ! Laissez Maigh finir de vous soigner.

Bah, elle ne me soigne pas, elle me fait mal en plus. Bien une femme ça, la douceur doit être en option ici.

Robert, prenez le petit flacon sans étiquette en haut de l'étagère. Si Lou venait à ne pas se calmer nous lui ferons prendre le contenu...

Regardant méchamment gros pif.

Toi su tu touches à ce bocal, j'te fais rentrer dedans et je t'y conserve jusqu'à la fin de tes jours.

Et là vous serez beaucoup plus calme Lou...
Allez, on se calme ! ça va bientôt être fini et vous risquez de vous blesser plus...

C'est ce qu'on va voir si je serai plus calme.
Si je n'ai pas envie de rester calme, je ne resterais pas calme.
Et mon bateau, il arrive quand?
Décidément, que des bons à rien et des mauvais à tout ici.
Si c'est pas trop vous demandez, pensez à prévenir aussi mon cheval, qui ira prévenir Mascotte, qui préviendra la Marie, qui préviendra mon ange ainsi elle pourra monter sur le bateau que vous aurez pris soin d'amener ici et je pourrais ainsi monter sur mon bateau, avant de monter sur mon ange qui sera bien à bord si la Marie a pensé à monter à l'étage pour la prévenir qu'elle devait descendre afin de pouvoir monter.
Ai je été assez clair? Allez moussaillon, rompez et que ça monte.. euh...que ça saute. Hissez la grande voile, on se casse d'ici, il y a un fort vent de tribord...

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Les duels venaient de s'achever. La finale se déroulerait le lendemain. Ne perdant pas une minute, l'organisatrice rangea son fatras et fila en direction de l’hôpital d'Artois. Elle trouva les lieux sans peine bien que cela faisait des lustres qu'elle n'en avait pousser la porte. La dernière fois ce n'était guère non plus festif et bien malheureusement, elle y avait perdu une jeune amie et future mère de surcroit. Elle chasse ses sinistres souvenirs et se déplaça rapidement dans les couloirs, dans l'espoir de croiser une personne, susceptible de la renseigner. Elle crut entendre des voix dans l'une des ailes et tout naturellement s'y dirigea.

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Salle d'opération 3922

Des cris en ce lieu ! Et pas des plus plaisants.

Bertrand couru aussi vite que possible vers la salle d'où semblait provenir ces cris. Au passage, il bouscula une femme qui semblait aller plus ou moins dans la même direction.

Un vague pardon et le Bertrand continua sa course.

Il arriva à la salle d'opération où il assista, du pas de la porte à une scène incroyable. Voyant les médecins sur le point d'être débordés par un puissant hurluberlu, il s'approcha, posa ses grosses pattes sur l'homme et de sa grosse voix lui dit :

- Calmez-vous messire ! Ou vous allez avoir plus mal encore !

Il regarda le médecin-chef et lui fit un petit signe de la tête. Là le gaillard ne risquait pas de bouger.

Liptis vit arriver Bertrand avec soulagement.

Merci Bertrand et maintenez bien cet homme, qu'il ne puisse bouger.

Puis, se tournant vers Robert...

Robert, apportez moi de suite ce flacon, qu'on en finisse. Maigh, attend pour finir ton travail. Je vais m'occuper de ce combattant... Ce sera plus facile ensuite.

Robert approcha avec précaution, lui tendit le petit flacon et se retira aussi loin qu'il le pouvait.

Lou... Calmez-vous... Montrez-vous raisonnable...

Pendant qu'il parlait, le médecin prépara le narcotique obtenu d'un lointain voyageur et... profita d'un instant de distraction de Lou pour lui faire ingérer un peu du produit.

Bien, voila ! On va patienter un peu. Bertrand, ne relâchez pas votre prise. Dans quelles instant, notre fougueux patient le sera beaucoup moins et va s'assoupir.

Liptis espérait juste qu'il lui ait donné la bonne dose.

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- Calmez-vous messire ! Ou vous allez avoir plus mal encore !

Oups!!!D'où il venait celui ci?

Hep vous, je ne vous permets pas de me toucher, espèce de malotru, on n'a pas élevé les cochons ensemble. Allez, oups dehors, mortecouille.

Regardant Liptis.

Vous le sortez d'où ce zouave? Il s'est évadé d'un cirque.
J'ordonne, je veux et j'exige qu'il me lâche sinon....euh.....sinon, je mets le gros pif dans le bocal.

Merci Bertrand et maintenez bien cet homme, qu'il ne puisse bouger.

Hey rigolo, comment veux tu que je bouge, vais mourir, je ne peux plus respirer, ahhhhhhhh!! ah!!!!!!!!!!!!!!! je me meurs.

Il vit Robert s'approcher et se sauver.

GRRRRRRRRR, oui sauve toi l'traître, sinon bocal.

Lou... Calmez-vous... Montrez-vous raisonnable...

Non, je ne vais pas me calmer, bien au contraire.... Je ne veux pas être raisonnable....je veux rentrer à ma maison.
Il est où mon bateau d'abord?

Beurkkkk.... c'est quoi ce machin. AU SECOURSSSSSSSSS, ON VEUT M'ENPOISONNER, A LA GARDEEEEEEEEEUUUUUHHHHHHHHHHHHHH.

Bien, voila ! On va patienter un peu. Bertrand, ne relâchez pas votre prise. Dans quelles instant, notre fougueux patient le sera beaucoup moins et va s'assoupir.

Comment ça fougueux? Gueux peut-être mais pas fou.
M'assoupir, bah tu peux toujours rêver pépère, celui qui me fera dormir n'est pas encore né.

Aussitôt dit, aussitôt il se sentit léger comme une plume, se sentant flotter dans les airs comme un petit nuage. Un dernier sursaut :

JE VEUX VOIR MON ANGEEEEEUUUUUuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuhhh........

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Maigh vit arriver Liptis avec soulagement, et Bertrand également, si elle s'était attendu à une réaction plutôt forte de la part de l'Amiral, jamais elle n'aurait imaginé qu'elle soit à ce point. Une bonne paire de tarte n'aurait pas aidé...elle s'en abstint donc, essayant de suivre les mouvements de Leportel pour ne pas lui arracher la peau. Elle tiqua quand il remit en doute sa douceur. Tsss. Les yeux se plissent, mais elle ne dit mot, elle attend qu'il s'épuise, si il devait s'épuiser un jour. Et puis Liptis demande un bocal particulier, la suite se passe très vite, le brun hurle toujours, mais sa voix perd en intensité sur la fin avant de s'éteindre.

Sans poser plus de question, Maigh reprit rapidement sa couture. Elle se devait d'avoir finit avant qu'il ne se réveille.

Dans un sourire, a mi voix, elle prit quand même le temps de s'adresser à Liptis.

Jolie victoire chef!!

Et la voila qui est repartie à jouer avec son aiguille, rapprochant les chaires pour mieux les lier. La première plaie, déjà en partie refermée fut facile à terminer. Un beau noeud sur la fin, un fils coupé et on peut passer à l'autre.

Liptis je te laisse passer l'onguent, plus vite il sera remis, plus vite il pourra déguerpir... Je dis surtout ca pour toi, je vais devoir partir rapidement après celui la... les duels vont recommencer.

Elle ne savait pas si il savait de quoi elle parlait, mais tant pis, elle devait y retourner fissa.

Avec rapidité, elle recousu, le deuxième bras,, un nouveau noeud, et hop, les forces vinrent couper le fils pour libérer l'aiguille.

Voila, j'en ai terminé.
Veux tu que je reste encore un peu?

Elle lui posait la question, même si elle était pressée, elle ne l'abandonnerait pas comme ca si il avait besoin d'aide.

Voila, leur patient était "hors de combat". Sans attendre Maigh entreprit de finir son travail sous l'oeil de Liptis. Bertrand, tout en continuant de maintenir Leportel avait relâché sa pression.

Liptis je te laisse passer l'onguent, plus vite il sera remis, plus vite il pourra déguerpir... Je dis surtout ca pour toi, je vais devoir partir rapidement après celui la... les duels vont recommencer.

Liptis lui fit un petit signe... Oui oui, tout va bien aller, ne t'inquiètes pas...

Voila, j'en ai terminé.
Veux tu que je reste encore un peu?

Non file... Et emmène Robert si tu as besoin de lui... Bertrand restera avec moi.

Sans trop se presser, Liptis prit de l'onguent et en badigeonna les zones concernées. Il admira au passage le travail très soigné de sa collègue et amie. Il hocha la tête, satisfait. En attendant que le patient revienne à lui, Liptis entrepis de ranger les affaires présentes ; Bertrand gardant à l'oeil "la belle aux bois dormant".

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