Visite incognito... (rp erwyn mars 1458)

Capeline jusqu'aux chevilles, col remonté, ample chapeau...
Bien malin qui eut reconnu la comtesse à son arrivée.

Elle savait exactement où elle devait aller aussi ne traina-t-elle pas une minute en route.

Bureau de Néfi... Elle toqua rapidement et entra sans attendre la réponse en espérant que personne ne s'y trouvait !

La Comtesse était dans un jour de chance...Personne n'occupait la pièce si ce n'est la médicastre.

Nefi... Stp...aide moi !

plongé dans un nouveau traité de chirurgie fraichement reçus, elle n'avait entendu la porte s'ouvrir et se fermer et une fois de plus son coeur fit un raté en entendant parler à coté d'elle tudieu il la ferait tous mourir de peur un de ses jours. à n'en point douter qu'un deux finiraient par l'avoir...

aprés un sursaut elle leva le nez et sous le capuchon reconnue la voie de erwyn.

bonjour comtesse que vous arrive t il ?

La comtesse se mit à arpenter la pièce sans relâche, elle tournait en rond, retournait, serrait ses mains l'une dans l'autre, les tordait, cherchait ses mots.

Ca ne va pas...Je...m'emporte pour un rien avant de courir m'excuser, je pleure, je ris...

Je ne peux manger convenablement... Je suis épuisée...

Elle commença à monter dans les aigus, s'approchant de plus en plus de la crise de nerfs au fur et à mesure qu'elle parlait.

Alors oui, je ne suis pas stupide... je sais que...enfin que ça pourrait se rapporter à quelque chose... mais ce n'est pas possible !

Enfin si, tu me diras que lui et moi ne sommes pas des anges mais non ! Pas moi, pas maintenant !

Sa voix diminua, se faisant implorante.

Stp...aide moi !

voyant la jeune femme tourniquoter sans arrêt elle la stoppa dans son élan la guidant vers un fauteuil.

chutttt calme toi, et reste tranquille deux minutes.

elle lui servit un verre d'eau qu'elle lui tendit. puis pris place à coté d'elle.

bon je crois entrevoir les raisons de ton émotion, mais pourquoi est tu si inquiéte ? et en quoi veux tu que je t aide ?

Arf...la voilà assise dans ce fauteuil...elle qui avait de l'énergie à revendre...Elle commença à tourner ses mains l'une contre l'autre, signe de grande nervosité chez elle.

Inquiète ? Non pas inquiète ! Terrorisée ! Te rends-tu compte que je n'y connais rien en enfants ?! Des diplomates, des ducs, des comtes...tout ce que tu veux ! Mais un enfant ?!

Je sais qu'il sera content...très content mais...mais je ne sais pas...

Je me sens complètement perdue... Tu comprends ?

Vu ses explications, elle se dit qu'elle devait être bien compliquée à comprendre...

nefi la regarda surprise c'était donc ça ????

lui prenant les mains dans les siennes elle la regarda en souriant.

chutttt ce n'est pas un problème, nous sommes faites pour être mère depuis la nuit des temps. c'est instinctif erwyn. tu verras quand il sera la, que tu l auras dans tes bras... tu oublieras tout ça. c'est la plus belle tâche qui soit d'élever un enfant.

entendant frapper elle leva les yeux au ciel en entendant la voie de lndil derrière. didiou c'est homme... échangeant un regard avec erwyn qui en cette instant ressemblait plus à un rouge gorge pris au piège. elle la vit parcourir du regard la pièce puis résigner lui faire signe d'ouvrir.

tu es sur ?

visiblement elle l'était, se levant elle ouvrit la porte

bonjour lndil que t arrive t'il ? c'est bien rare que je te vois en ces lieux...

nefi le regarda perplexe,

tes longues oreilles te donnerais tel des pouvoir qu'on ignore ?
et bien pour te répondre encore aurait il fallut que tu me laisse le temps de voir ton épouse, hors elle est la depuis quelques minutes à peine et je n'ai eu le temps de rien si ce n'est de l'écouter.

je crois que m'a présence n'est point vraiment utile je vais donc vous laisser.

petit regard rassurant à erwyn et elle se leva se dirigeant vers la porte.

Elle adressa un petit sourire à Nefi, sourire de remerciement et de plus encore car elle savait que la Dame serait près d'elle pour les évènements à venir...
Nouvelle inspiration, elle se tourna vers son vicomte et prit ses mains dans les siennes.

Oui...oui, tout va bien. Ne t'inquiète pas...

Il y a juste que...

Comment annoncer ça avec tact ? En déviant ou en étant directe ? Elle préféra la deuxième solution. Nouvelle inspiration, elle se lança.

Eh bien...il y a juste que dans quelques mois... Neuf pour être exacte d'ailleurs. Nous serons.... trois.

Elle le fixa dans les yeux, guettant sa réaction.

[Bureau de la Comtesse et Vice Régnante.]

Léger souffle d'air ... Cliquetis d'un gond de mécanisme ... Ouverture d'un pan de mur ... Bruissement d'étoffe ... Toussotements ...

La Comtesse terminait l'une de ses missives, et sans relever la tête de suite, parla d'une voix posée.

Hum ... Qu'y-t-il ?

Elle reposa doucement sa plume dans l'encrier, et releva la tête vers l'une des "mouches" à son service.

Vostre Grandeur ... d'étranges déplacements au château ... On m'a signalé que la vice régnante se rendait à l'hospital ... sachant qu'elle n'y a point de connaissance blessée, l'on peut supposer qu'elle y va pour elle même ...

Hum ... Oui et bien, je ne vois rien dans ceci de gravissisme ... Je consulte aussi la médicastre ...

Comme je vous l'ai dis étranges car elle ne fut point la seule à s'y rendre ... Le vicomte de Lens a suivi à quelques minutes d'intervalle ... et à ce qu'on m'a rapporté, la vice régnant semblait enfin point en son assiette du tout ...

Point dans son assiette ??? Et Lndil aurait accouru de suite après ??? Aurait-elle fait un malaise à l'hospital ??? demanda-t-elle soudain avec une légère pointe d'inquiétude dans la voix.

C'est en cours, votre grandeur afin d'en savoir plus ...

Elle rangea scella son parchemin et lui confia, tout en soupirant.

Thibaut, Thibaut, Thibaut ... Je vous pensais plus pointilleux. Vous venez me faire un compte-rendu sans en connaître entièrement les tenants et aboutissements ... et qui n'a que pour résultat de m'inquiéter de l'état de santé de la comtesse Erwyn et m'imaginer toute sorte de choses ... Bien, puisque c'est chose faite, je vais y aller moi même directement et savoir de quoi il en retourne.
Sinon, donnez ce pli à qui vous savez, je vous prie.

Je ... Eu ... Bien votre grandeur, il en sera fait comme à demande.

Bruissement d'étoffe ... Fermeture du pan de mur ... Nouveau cliquetis ....

La jeune femme rangea avec soin ses dossiers, tout en songeant quelque peu inquiète aux dires de Thibaut. Erwyn, Erwyn ... Qu'avait-elle ... Espérons que ce n'est point grave .... Elle quitta le bureau et prit cap vers l'hospital tout en réfléchissant à son entrée en matière là bas ... Elle ne pouvait point arriver là bas demander des comptes ... point possible cela ne se faisait pas, et pis cela pouvait être quelque chose de très personnelle ... Argg .... comment savoir sans paraître trop curieuse non plus ... crénom d'une bobine ... Dilemne, dilemne .... et pis, elle ne devait pas non plus montrer qu'elle se faisait du soucis ... Arffff ... Soupirs de la comtesse .... Après toutes ses turpitudes intérieures, elle arriva enfin à l'hopistal. Après quelques renseignements pris et petits arrêts pour dire bonjour et autre ... là voilà devant la porte de la médicastre ...

Bon ... maintenant que t'es là, faut trouver une raison, jouant sur le fruit du hasard ... qu'est-ce que je vais pouvoir bien raconter ... Hum ...

Elle allait toquer à la porte quand elle s'aperçut au même moment que celle-ci était entre ouverte et ce coup dans celle-ci eut pour effet de l'ouvrir un peu plus ... Rouge de confusion, elle resta là, le poing bêtement en l'air, frappant dans le vide ...

Eu ...

alors qu'elle ouvrait la porte pour sortir laissant le jeune couple à son bonheur et étant maintenant inutile dans la pièce elle se trouva nez à nez avec Ombeline.

surprise tout d'abord, elle lui sourit et la prenant par le bras l'entraîna avec elle vers la sorti.

mais que faisait tu donc là ^^, allé vient allons boire une chopine à la taverne les tourtereaux ont des choses à ce dire et nous sommes de trop.

petite pause puis

tu voulais me voir peut être ? tu as toujours une petite mine toi en ce moment tu dors assez ?

elle stoppa un instant son bras toujours tenant celui de son amie.

depuis le temps tu as toujours ses troubles ? pourquoi ne pas m'en avoir parlé avant ?
viens suis moi à l'herboristerie. que je vois ce que je peux faire pour te soulager.
mais déjà si ton sommeil est troublé les choses ne pourront s'arranger.

elle reprit sa marche l'entrainant avec elle.